Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:53

h-4-2581442-1315034092

Bernard Ripert, avocat Grenoblois, est condamné par le parquet général à une interdiction d’exercer pendant un an pour propos "contraires à la déontologie" tenus lors d’un procès. Cette interdiction est un précédant inacceptable qui cherche à museler la liberté d’expression des d’avocats. La justice n’accepte qu’une défense couchée. Soyons solidaire.

 

radio : FPP  « La voix des sans voix »  Jeudi 9 janvier 2014

L'avocat "historique" d'Action directe interdit d'exercer

Me Bernard Ripert a été condamné à un an d'interdiction pour des fautes disciplinaires. Âgé de 63 ans, il estime que la mesure revient à une interdiction définitive.

Me Bernard Ripert, avocat "historique" de l'organisation armée d'extrême gauche Action directe (AD), a été condamné à un an d'interdiction d'exercer sa profession par la cour d'appel de Grenoble pour des fautes disciplinaires.

La procédure disciplinaire avait été lancée après le renvoi du procès de Denize Soares, Brésilienne de 42 ans condamnée pour avoir empoisonné son compagnon grenoblois, en raison d'une série d'incidents d'audience. Habitué aux provocations, Me Bernard Ripert, avocat de Denize Soares, avait au cours des deux jours d'audience interpellé avec véhémence plusieurs témoins, les avocats des parties civiles et même les membres de la cour. Il avait notamment jugé "dommage" de ne pouvoir récuser une jurée qui venait d'être tirée au sort, la défense ayant épuisé ses droits de révocation. Le procès avait été renvoyé, et Denize Soares jugée huit mois plus tard par la cour d'assises de l'Isère.

Avocat "historique" de l'organisation armée d'extrême gauche Action directe (AD), Me Ripert avait été condamné en septembre 2011 à deux mois de prison avec sursis pour outrage à une personne dépositaire de l'autorité publique, après s'être publiquement réjoui de la mort d'un gendarme. Il avait été relaxé en appel. Mardi, il a déclaré se sentir "dans la situation d'un résistant dénoncé à la Gestapo par des collaborateurs". "Je ne suis victime que d'un règlement de comptes. On voulait abattre Me Ripert, on l'a abattu", a estimé l'avocat, en annonçant son intention de se pourvoir en cassation.

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires