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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 10:07

 Depuis deux semaines la Guyane s’agite par la biais de deux secteurs vitaux pour notre pays à savoir, la pêche et l’orpaillage. A ce, le gouvernement français, à l’affrontement, a préféré le sempiternel chant de ses sirènes (préfet et missionnaires de tous poils…..) Espérons que les acteurs de ces secteurs seront vigilants dans l’heure et dans le temps sur l’application d’hypothétiques accords et que nous n’assisterons pas à un remake de 1992, 1997 et nous en passons…….

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SECTEUR DE L’ORPILLAGE 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Blocage de la préfecture de Guyane

 

 

Cayenne, le mercredi 6 février 2013

Les Opérateurs miniers affirment leur soutien à la filière pêche et manifestent depuis ce matin devant la préfecture de Guyane. Nous invitons toutes les personnes qui se sentent concernées par le pillage des ressources à venir renforcer le barrage. Cela fait maintenant plus de 20 ans que nos ressources sont pillées en terre comme en mer. Nous ne pouvons plus accepter les simples « actions de lutte » auxquels l'Etat nous a habitués. Le pillage est toujours une réalité alors même que les conditions restent difficiles pour les entrepreneurs qui veulent investir légalement. Nous voulons que l'Etat s'engage CLAIREMENT sur un objectif d'éradication et qu'il nous présente une feuille de route crédible pour y parvenir.

 

Dans cette optique, nous présentons un cahier de revendications qui conforte les conditions d'exploitation des entreprises en activité et qui facilite l'implantation de nouvelles entreprises minières à la place des chantiers illégaux.

 

Nous souhaitons présenter ce cahier de revendications au ministre du redressement productif, que nous invitons pour une réunion de travail le lundi 11 février 2013 à Cayenne.

 

Pour la FedomG,

Le Président

Gauthier HORTH

+594694438500

 

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ASSOCIATION DES COMMUNES MINIERES DE GUYANE

B.P. 6026 – 97306 CAYENNE CEDEX

N°SIREN 529 604 738 00011

E-mail : acom973@orange.fr

Tel : 0594.28.10.46

 

COMMUNIQUE DE SOUTIEN AU MOUVEMENT DU JEUDI 06 FEVRIER 2013

Au cours de ces deux derniers années, l’Association des Communes Minières de Guyane, qui regroupe les treize (13) communes minières de Guyane, n’a cessé d’appeler les responsables de l’Etat français, sur les problèmes ayant trait à l’activité minière principalement sur le pillage systématique de l’ensemble des ressources, qu’elles soient celles du sous-sol ou celles des milieux aquatiques.

Aujourd’hui, face au mouvement de protestation et de revendication des pêcheurs et des opérateurs miniers, l’Association des Communes Minières de Guyane :

 

-          Soutien, l’ensemble de leurs revendications et leur exprime sa solidarité.

 -          Appelle, l’Etat français, à ouvrir, immédiatement, avec les représentants des pêcheurs et ceux de la profession minière, un dialogue constructif, ouvrant la voie à des solutions pérennes, principalement sur le pillage de nos richesses.

-          Appelle, l’ensemble des municipalités, à soutenir les justes revendications des pêcheurs et des opérateurs miniers.

 

Le Président de l’Association Des Communes Minières de Guyane

Alain MICHEL

  Nous sommes en attente du protocole d’accord signé hier soir que nous ne manquerons pas de publier

 

SECTEUR DE LA PÊCHE

Cahier de revendication des marins pêcheurs et armateurs de Guyane

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COMITE DE SOUTIEN AUX MARINS PÊCHEURS ET ARMATEURS DE GUYANE a écrit :

"KRAB SOU PEDI SO TROU" pourrait-on titrer ce vendredi 08 février. Les pêcheurs avaient annoncé une conférence de presse pour 17 heures sur site. Et voilà que la nouvelle tombe, l'émissaire du Gouvernement contre toute attente est arrivé en Guyane et que les Pêcheurs sont convoqués à la Préfecture pour 18 heures 30. La conférence est donc annulée de facto.

18 H 30, dans une allée de l'esplanade face à l'ancien hôtel préfectoral, les 2 groupes avancent, d'un côté la Délégation des Pêcheurs, le Préfet accompagné de l'émissaire de l'autre. On se croirait en plein vaudeville. Et comme dans une pièce de théâtre bien rodée et après les salamalecs d'usage :

LE PREFET " Vous devez lever le barrage qui gêne l'entrée du Consulat du Brésil. C'est la condition préalable à toute négociation."

LE CHEF DE LA DELEGATION " Nous n'entravons pas la circulation, deux accès sur trois sont libres. Mais le barrage ne sera pas levé, c'est la condition pour ouvrir les négociations.

LE PREFET : " Vous dérangez les Brésiliens et le Consulat."

Une voix dans la foule : " I ka okipé di Brézil mé i pa mélé ké nou."

LE CHEF DE LA DELEGATION,( ignorant la remarque du Préfet et s'adressant à l'émissaire) " Monsieur, montrez-moi votre ordre de mission."

L'EMISSAIRE( confus) "Ah ! Vous pouvez me parler, je suis compétent sur ces questions de pêche et bla bla bla..."

LE PREFET (volant à son secours) " Qu'avez-vous donc besoin de cela, il faut lever le barrage."

L'EMISSAIRE (reprenant confiance) " Je suis tout de même le Représentant du Gouvernement."

Les voix dans la foule s'impatientent " I pa gin piès papyé, piès pouvwar, annou alé !"

LE CHEF DE LA DELEGATION " Puisqu'il en est ainsi, nous retournons chez nous sur le barrage."

" Au revoir Messieurs " (Il tourne le dos aux représentants de l'Etat et s'en va avec ses camarades.)

FIN

Rideau

Cette scénette rappellera à plus d'un des situations déjà vécues à maintes occasions.

Fidèle à lui-même, le Gouvernement français sort un brave homme de son lit à 22 heures 30 pour lui apprendre qu'il prend l'avion dès le matin pour la Guyane, pays inconnu, pour y discuter d'un dossier également inconnu. Comme si les interlocuteurs guyanais étaient des demeurés et n'y verraient que du feu.

VOICI UN REMAKE D'UN VIEUX REMAKE !

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Dernières infos

  http://www.atg.tv/dernier-point-de-la-semaine-sur-le-probleme-de-la-peche/

 

LE SECTEUR POLITRICKS

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En parallèle au monde du travail, le monde politique esquisse un dernier sursaut face au parc amazonien ou plutôt face à la Charte de ce parc en pariant sur l’alliance improbable d’anticolonialistes avec des néocolonialistes avant l’heure . Sous la directive d'une association SHIMAKAN qui semble s'être montée  pour l'occasion et dont le responsable n'est  autre que le fils d'un ponte du PSG, ils  créent le « Collectif Non à la Charte ». Mais n’est-il pas vrai que nous sommes en plein dans l’actualité et vive le mariage pour tous !!!!!

CONFERENCE DE PRESSE SUR LA CHARTE DU PARC AMAZONIEN COLLECTIF « NON A LA CHARTE »

07 Février 2013

Déclaration à la Presse

Mesdames, Messieurs les Journalistes,

Notre collectif de lutte contre la charte du parc amazonien de Guyane, est né le premier Février 2013. Il regroupe des membres et des organisations de la société guyanaise: le parti progressiste Guyanais, Walwari, le Mouvement de décolonisation et d'émancipation social, le Parti Socialiste Guyanais, le FULAC, Seefiann Deie, le Grafoguy, Shimakan, la FedomG, l’ONAG, la mairie de St élie..

D'autres organisations et personnalités seront amenées à y entrer.

L'importance de ce collectif montre l’unité dans la diversité, la dignité et la détermination des guyanais à rester vigilant même pendant cette période de carnaval durant laquelle l'enquête publique à propos de la charte est menée.

Le collectif « Non à la charte » veut alerter la population guyanaise sur les conséquences néfastes de l'adoption de la charte dans notre vie quotidienne et pour notre avenir.

Le collectif « non à la charte » rappel que la charte est la dernière étape d’un projet nommé « parc amazonien de Guyane »  imposé par l’état malgré deux rejets par les collectivités territoriales.

Le collectif « Non à la charte »  n’oublie pas les trop nombreuses promesses non réalisées par ceux-là même qui ont élaboré la charte.

Le collectif « Non à la charte » dénonce. :

-la partition du territoire guyanais et  de ses conséquences pour l’accès et le prix de laterre en tout point du territoire guyanais.

-le transfert du pouvoir des élus guyanais à un directeur parachuté par le ministère de l’écologie et l’amplification démesurée de ce pouvoir.

-Le chantage sur l’accès des communes à des ressources financières en échange de l’acceptation des zones de libre adhésion pour des communes déjà occupées par des cœurs de parc.

-La discrimination institutionnalisée entre les guyanais.

-Le collectif « non à la charte » souligne l’augmentation des difficultés pour chasser et pêcher, utiliser la médecine traditionnelle et pour vivre des ressources naturelles.

- Le collectif « Non à la charte » regrette la confusion du projet de charte entre la préservation des cultures et leur folklorisation.

- Le collectif « Non à la charte » s’inquiète sur les conséquences désastreuses de l’application de la charte sur l’assombrissement des perspectives de création d’emplois et le développement de la pauvreté.

C’est pour toutes ces raisons que le collectif engagera des actions de sensibilisation pour faire échec à la validation de la charte et appel la population guyanaise à se mobiliser massivement pour émettre des avis défavorables à la charte.

Le Collectif « non à la charte »

 Comment accepter ce parc  qui dans son appellation marque déjà tous le mépris pour les populations ; ne parle-t-on pas de parc que  pour des enfants ou des animaux ?

 La vérité est que  ce sera une réserve de chasse, d’autochtones, de flore pour permettre aux « gentils » européens de profiter pleinement par le biais de l’ONF d’un tourisme de classe  et par le même occasion piller nos richesses et nos savoir faire……..

Ne pas dire NON AU PARC c'est accepter de faire de ce territoire un immense zoo !

 Ce parc est le symbole même du colonialisme où l’on retrouve ses fondements à savoir :

-          Spoliation du foncier

-          Apartheid et ségrégation

-          Acculturation

 

et ne pas vouloir affirmer cette réalité en ne voulant simplement que modifier la charte est une fois de plus de la part des partis politiques une vaste farce à des fins électoralistes !!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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