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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 10:23

 

 

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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 22:30

 

 

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 22:15

 

 

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 23:23

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                                   Le guide touristique Mejah Mbuya dans les rues de Dar es Salaam, le 27 avril 2014


Mandela, Kaunda, mais aussi Che Guevara ou Malcolm X... Dans les années 1960, Dar es Salaam était une capitale africaine de l'anticolonialisme. Mejah Mbuya tente de faire revivre cette histoire que Tanzaniens et Africains ont largement oubliée.


M. Mbuya est l'un des fondateurs d'Africa Roots, une agence de voyages qui, outre les traditionnels safaris et randonnées, propose un circuit, à pied ou à bicyclette, à la découverte de l'histoire de la ville et notamment des traces de ce passé.


Devant un immeuble décrépit et apparemment abandonné du centre-ville, à l'ombre de gratte-ciels modernes, Mejah Mbuya saute de son vélo. "Il y avait une plaque quelque part par ici..." Il cherche en vain. "Bref, c'est l'ancien siège du Frelimo".


C'est à Dar es Salaam, alors capitale du jeune Tanganyika tout juste indépendant, qu'a été fondé en 1962, le Front de libération du Mozambique (Frelimo). La guérilla indépendantiste mozambicaine y conservera son siège jusqu'à l'indépendance en 1975 du Mozambique dont il restera le parti unique jusqu'en 1990.


La Tanzanie célèbre cette année le cinquantième anniversaire de sa création, en 1964, née de l'union du Tanganyika et de Zanzibar, peu de temps après leurs indépendances respectives.


De l'autre côté de la rue, l'ANC (Congrès national africain) de Nelson Mandela eut également des bureaux.


En janvier 1962, quelques mois avant d'être emprisonné en Afrique du Sud durant 28 ans, Mandela lui-même s'est rendu à Dar es Salaam pour rencontrer Oliver Tambo, chef de l'ANC en exil, et discuter de la récente création de l'Umkhonto we Sizwe, la branche armée du mouvement antiapartheid. Plusieurs camps d'entraînement allaient être ouverts en Tanzanie.


Il y a rencontré également Julius Nyerere, alors Premier ministre du Tanganyika et futur président de Tanzanie. Son idéal panafricain attirera dans son pays nombre de membres des mouvements indépendantistes du continent ou des défenseurs des droits des Noirs américains.


"Je veux que les Tanzaniens connaissent leur histoire. C'est quelque chose qu'ils devraient connaître et dont ils devraient être fiers", explique Mejah Mbuya, qui ne fait pas ses 39 ans dans son short à larges poches et ses dreadlocks enserrées dans un foulard.


"Mais je veux aussi partager cette histoire avec le reste du monde, notamment les Sud-Africains. Il y a actuellement beaucoup de xénophobie (anti-africaine) en Afrique du Sud. Les Sud-Africains s'inquiètent que des gens du reste de l'Afrique viennent prendre leurs emplois. Je veux qu'ils se souviennent qu'ils ont une importante dette envers la Tanzanie et d'autres pays africains", dit-il.- Malcolm X et Che Guevara -


Après le massacre de Sharpeville, en 1960, l'ANC et le Congrès panafricain (PAC) ont été interdits par le régime d'apartheid et ont plongé dans la clandestinité. Nombre de leurs dirigeants ont pris le chemin de l'exil et ont été accueillis dans divers pays d'Afrique, notamment en Tanzanie.


Le circuit d'Afri Roots commence dans les effluves et la moiteur du marché aux poissons. Il continue au New Africa Hotel, lieu de rencontre prisé au début des années 1960 par les membres de l'ANC ou d'autres mouvements de libération.


Dans son livre "Ebène", le journaliste-écrivain polonais Ryszard Kapuscinski a décrit l'hôtel à l'époque: "On peut voir assis à une table (Eduardo) Mondlane du Mozambique, (Kenneth) Kaunda de Zambie, (Robert) Mugabe de Rhodésie. A une autre (Abeid Amani) Karume de Zanzibar, (Dunduzu) Chisiza du Malawi, (Sam) Nujoma de Namibie".


Mondlane, fondateur du Frelimo, sera assassiné en 1969 à Dar es Salaam, Chisiza mourra sur une route du Malawi, mais les autres allaient devenir les pères des indépendances de leurs pays respectifs.


"Le soir, alors que la chaleur tombe et qu'un brise rafraîchissante souffle de la mer, la terrasse s'emplit de gens discutant, élaborant des plans d'action, calculant leurs forces et évaluant leurs chances", poursuit Kapuscinski.


L'étape suivante conduit à l'hôtel où Malcom X, militant des droits des Noirs américains, séjourna en 1964. Il est désormais transformé en immeuble de bureaux, très demandés dans la capitale économique.


Des dirigeants des Black Panthers ont séjourné à Dar es Salaam, lance Mbuya par dessus son épaule en continuant la visite.


Le théoricien américain du "Black Power" Stokley Carmichael s'y rendit en 1967. Pete O'Neal, ancien responsable des Black Panthers américains, en cavale depuis 1970, vit depuis lors en Tanzanie - à Arusha (nord-est).


Plus loin, au restaurant New Zahir, toujours animé à l'heure du déjeuner, le révolutionnaire cubain Che Guevara rencontrait en 1965 les rebelles congolais anti-Mobutu de Laurent-Désiré Kabila, pour préparer une campagne au Congo qui tournera court. Le "Che" repassera à Dar es Salaam quelque mois plus tard, après l'échec de son aventure congolaise.


A la fin de la visite, devant un verre de vesou, Mejah Mbuya regrette que son pays reste peu développé après avoir tant donné aux grandes luttes anticoloniales du XXe siècle. "La Tanzanie était comme une bougie. Elle a fourni de la lumière à d'autres qui avaient besoin d'espoir, mais s'est consumée".


 

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 15:47

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« Françafrique n° 48 », émission de l’association Survie sur les relations particulières qu’entretiennent la France et ses anciennes colonies en Afrique, ce mois-ci avec Fabrice Tarrit, président de l’association Survie, nous propose de découvrir les rouages et l’envers du décor d’une Françafrique renouvelée : le parcours de l’exécutif depuis 2012, les interventions au Mali et en Centrafrique, et la constitution d’une nouvelle famille Françafricaine, réunie en décembre 2013 à Paris lors du "sommet de l’Elysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique". Fabrice Tarrit, président de l’association Survie, a coordonné en 2007 le Livre blanc pour une politique de la France en Afrique responsable et transparente (L’Harmattan) et en 2013 La France en guerre au Mali, enjeux et zones d’ombres (Tribord).

 

 

 


 

 

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 14:33

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Article AC pour 
http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

En France, la presse est obnubilée par un patriotisme de substitution derrière la compétition, au Brésil, pays du football, l'opposition à la Coupe du monde gagne un ampleur inédite, dans tous les secteurs. Et si la Coupe du monde était éclipsée par un été très chaud de luttes ?


Ouvriers des chantiers, usagers des transports, habitants des favelas, activistes sociaux, travailleurs de la santé, leur point commun : ils ne veulent pas de ce Mondial.


Alors qu'en 2008, 79 % de la population était favorable à la Coupe du monde, aujourd'hui, en 2014, à quelques semaines de l'ouverture, 54 % de la population brésilienne est opposée à la réalisation du Mondial.


Quatre années de grève dans les stades …


Jamais un Mondial de football n'avait connu une telle agitation sur ses stades. La preuve en est que sur les 12 stades qui devaient être finis au début de l'année 2014, 6 accusaient un retard important et n'étaient pas encore terminés en janvier de cette année.


Les 25 000 ouvriers présents sur les chantiers ont été attirés par les salaires, faibles mais séduisants pour des migrants ruraux – entre 150 et 400 € comme rémunération de base – avec des écarts importants entre les régions.


En échange, ils ont été soumis à des conditions de travail extrêmes : mépris des normes de sécurité, travail de nuit, heures supplémentaires non-payées, précarité de l'emploi avec licenciements facilités.


Huit ouvriers sont tout de même morts sur les chantiers du Mondial. Si on atteint pas les records morbides du mondial au Qatar, c'est déjà quatre fois plus qu'en Afrique du sud en 2010.


Ces conditions de travail et la prise de conscience de l'exploitation salariale ont conduit les ouvriers à développer 26 mouvements de grève, l'équivalent de 1 145 heures de travail d'après le Syndicat du bâtiment brésilien. Aucun stade n'a été épargné.


Des victoires ont été conquises. Selon la Fédération internationale des travailleurs du bâtiment, les ouvriers ont obtenu entre 2009 et 2013 des augmentations comprises entre 0,78 et 7,35 points de pourcentage, la moyenne se chiffrant par exemple à 4,10 points pour l'année 2012.


Les travailleurs des chantiers ont obtenu au cas par cas diverses améliorations : paiement majoré des heures supplémentaires, avantages sociaux liés au logement, à la santé, droit à des congés pour voir sa famille restée au pays.


Une grève générale demain dans les stades :« pendant la coupe, il va y avoir des luttes ! »


C'est en tout cas ce qu'annonçait la Folha de Sao Paulo le 13 avril : au moins 16 syndicats catégoriels représentant 4 millions de travailleurs, se préparent à organiser des mobilisations pendant le Mondial pour réclamer des améliorations salariales.


Parmi les secteurs les plus sensibles, celui de l'alimentation, de l’hôtellerie et avant tout les transports qui représentent la moitié des catégories concernées – métro, transport aérien, chemins de fer, bus, taxis.


Parmi les confédérations syndicales qui ont lancé des appels à la mobilisation, on retrouve surtout « Força sindical » (FS), qui n'est pas à proprement parler un syndicat révolutionnaire mais qui reste un syndicat critique du compromis social dominant. Dix catégories réunies dans la FS se sont réunis le 17 avril pour décider des méthodes d'actions pendant le Mondial.


D'autres syndicats adhérant à l' « Union générale des travailleurs » (UGT), à la « Centrale unique des travailleurs » (CUT) ou à la « Nouvelle centrale syndicale des travailleurs » (NCST) participeront aux manifestations.


La confédération syndicale « Conlutas » (Confédération des luttes), syndicat de lutte et anti-capitaliste, a également lancé un appel à la grève pendant le Mondial sous le titre « Nous allons retourner dans la rue : pendant la Coupe, il y aura des luttes ! ».


Cet appel marquait la conclusion d'une rencontre entre 2 500 représentants issus de 25 syndicats et collectifs de lutte réunis à Sao Paulo, avec une représentation certaine des syndicats de la Fonction publique, de la santé et et de l'éducation.


La privatisation du pays : profits monstres pour le privé, la facture pour la majorité


Cette coupe du Monde sera la plus chère de l'histoire : 10 milliards d'euros (contre 3 milliards pour celle en Allemagne en 2006). Sur cette somme, 85 % provient de l'Etat ou des collectivités locales, un chiffre qui atteint les 97 % pour la construction ou rénovation des 12 stades du mondial.


Or, sur ces 12 stades financés par les deniers publics, aucun ne sera sous contrôle public.


Trois stades étaient déjà privés avant le Mondial – ceux de Porto Alegre, Curitiba et Sao Paulo – ils le resteront après.


Cinq autres ont été construits sous un PPP (Partenariat public-privé), ce sont ceux de Salvador, Recife, Belo Horizonte, Fortaleza, Natal. Le consortium à l'origine de la construction du stade obtient alors une concession d'exploitation pour une période allant de 20 à 35 ans.


Enfin, les autres stades construits grâce à l'argent public – souvent par des prêts généreusement accordés par la BNDES (Banque nationale pour le développement) qui centralise le financement des monopoles privés au Brésil – vont aussi être concédés à des exploitants privés.


Deux stades ont notamment défrayé la chronique, celui du « Stade national Garrincha » de Brasilia et celui du mythique « Maracana » de Rio de Janeiro.


Le Maracana représente le caractère populaire du football au Brésil. En 1950, il accueillait près de 200 000 personnes pour la finale du Mondial entre l'Uruguay et le Brésil. Aujourd'hui, sa capacité se trouve réduite à 80 000 places.


Surtout, ce stade légendaire sera désormais sous contrôle privé, pour ce qui constitue un scandale national, et qui a déclenché une onde de manifestations sous le mot d'ordre : « Le Maracana est à nous : non à la privatisation ! ».


En effet, selon les estimations du groupe financier IMX du millardaire Eike Batista – gagnant du contrat public – le Maracana rapporte chaque année 4 millions d'euros par an alors que l’État de Rio a signé un contrat de concession se chiffrant à 1,5 millions par an.


Soit 2,5 millions par an au minimum – sans compter les hausses de prix, la marchandisation du stade – directement dans la poche d'un grand groupe privé.


Privatisation des stades et privatisations de toutes les infrastructures, en premier lieu les ports et les aéroports. Six des principaux aéroports du pays ont ainsi été privatisés, sous prétexte de rénovation dans la perspective du Mondial.


Ainsi, en février 2012, trois aéroports majeurs – les deux de Sao Paulo et celui de Brasilia, représentant 30 % du transport de passagers, 57 % du fret – ont été cédés à des opérateurs privés pour la somme de 8 milliards d'€, en échange de concessions d'exploitation sur 20 à 30 ans.


Parmi les vainqueurs des contrats, ce sont avant tout des monopoles brésiliens qui récoltent la mise – Invepar à Sao Paulo, Aeroportos Brasil à Brasilia –, avec la participation d'entreprises françaises (Egis), argentines et sud-africains.


En 2013, trois autres aéroports ont été cédés au privé, dont un dans la région de Natal (Nord-est) qui fut le premier construit à partir de zéro par un opérateur privé.


Deux autres – celui de Belo Horizonte et l'aéroport international de Rio – ont été octroyés encore une fois à des monopoles brésiliens, le premier à Consorcio Aero, le second à Odrebrecht, dans des consortiums montés avec des entreprises allemandes et chinoises.


Le Brésil vend ses joyaux pour des rentrées d'argent ponctuelles, creusant la dette future. Une dette qui grève déjà le budget public : près de la moitié du budget public (48 %), soit 230 milliards d'€, est réservé aux paiements des intérêts de la dette.


Dans le même temps, le Brésil accumule les budgets d'austérité, en particulier depuis 2011. Ainsi, en 2014, les coupes dans le budget des services publics s'élèvent à 15 milliards d'euros (soit 10 %).


Depuis 2011, ce sont 60 milliards d'économies qui ont été réalisées dans les dépenses publiques, dont 5 milliards dans les budgets de la santé et de l'éducation, « sanctuarisés » depuis l'an dernier.


Or, ce n'est pas que le Brésil ait atteint les objectifs de développement humain pour l'éducation et la santé.


Encore 3,6 millions d'enfants et d'adolescents sont exclus du système scolaire. Ils auraient besoin de 9 000 établissements scolaires pour étudier, pour un coût de construction de 9 milliards d'euros, la somme dépensée pour ce mondial au Brésil.


La santé privatisée au Brésil se révèle incapable d'améliorer sensiblement les indicateurs du pays, au point que la 6 ème économie du monde a été contrainte récemment d'appeler aux médecins cubains pour assister les médecins locaux dans les régions en difficulté.


On comprend mieux le slogan phare des manifestants : « Nous voulons des écoles, des hôpitaux dans l'accord avec la FIFA ! ».


Sachant que dans le même temps, l'Etat brésilien a du accorder (dans la « Loi générale sur la Coupe du monde ») à la FIFA un accord exclusif concernant la vente de produits dérivés liés au Mondial à proximité des sites de la Coupe du monde.


La FIFA bénéficie également d'une exonération fiscale se chiffrant à 400 millions d'euros.


Pendant que les travailleurs brésiliens subissent la hausse des tarifs, les coupes dans les services sociaux, les plus riches brésiliens ne connaissent pas la crise : le pays devrait connaître 17 293 nouveaux millionnaires en 2014, un chiffre en hausse de 9 %, s'ajoutant aux 195 000 existants.


Les 300 plus grandes entreprises brésiliennes ont engrangé 45 milliards d'euros de profits. Sur les 10 entreprises les plus profitables, 5 sont des banques.


La militarisation du pays : la réponse aux résistances populaires


Ces scandales de privatisation, de pillage des fonds publics ont suscité des manifestations dans toutes les villes du pays.


Les opérations de rénovation-gentrification dans les quartiers, accompagnés de déplacements forcés, d'expulsions, d'opérations de police musclés suscitent désormais des émeutes qui ont touché avant-hier une favela de Copacabana, à Rio.


Depuis 2008, la « guerre contre le crime organisé » à Rio s'est transformée en une véritable chasse aux populations des favelas, avec les méthodes para-militaires employées par la police, dans le cadre des UPP (« Unité de police pacificatrice »).


L'Etat brésilien entame, avec la coupe du Monde, une véritable militarisation du pays. Sur les 170 000 agents de sécurité mobilisés pour la Coupe du monde, 57 000 seront des militaires – le plus grand contingent militaire jamais utilisé pour un événement au Brésil.


L'Etat brésilien se réserve également le recours à une force ponctuelle composée de 21 000 militaires en « cas d'urgence », visant avant tout d'éventuelles grèves paralysant certains États pendant le Mondial.


Le gouvernement s'apprête également à voter une « loi anti-terrorisme » où le délit de terrorisme serait identifié à la « provocation d'une panique généralisée, par une tentative de porter atteinte à la vie, à l'intégrité physique, la santé ou la liberté d'une personne ».


Une définition vague qui permettrait de déchaîner une vague de répression contre le mouvement social au Brésil. Une répression déléguée aux unités de police, à l'armée mais aussi aux organismes de sécurité privés.


Il faut savoir que les dépenses privées de sécurité désormais dépassent celles publiques – se chiffrant à 20 milliards d'euros par an. Il y a officiellement 2,3 millions d'agents de sécurité privés … contre 400 000 policiers publics.


Que la coupe du Monde au Brésil donne le coup d'envoi d'un été chaud, un été de luttes, de ce côté-ci de l'Atlantique également !

 

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27 avril 2014 7 27 /04 /avril /2014 20:25

 

 

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27 avril 2014 7 27 /04 /avril /2014 16:20

 

 

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26 avril 2014 6 26 /04 /avril /2014 19:20

Le saviez-vous ? 14 pays africains contraints par la France à payer l’impôt colonial pour les “avantages” de l’esclavage et de la colonisation

Par Mawuna  

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Lorsque Sékou Touré de Guinée décida en 1958 de sortir de l’empire colonial français, et opta alors pour l’indépendance du pays, l’élite coloniale française à Paris était s’est indignée, et dans un acte de fureur historique, demanda à son administration alors en place en Guinée de détruire, dans tout le pays, ce qui représentait, à leur yeux, les avantages de la colonisation française.

Trois mille Français quittèrent le pays, en prenant tous leurs biens et détruisant tout ce qui ne pouvait être déplacé : les écoles, les crèches, les bâtiments de l’administration publique furent détruits, les voitures, les livres, les médicaments, les instruments de l’institut de recherche, les tracteurs ont été écrasés et sabotés ; les chevaux, les vaches dans les fermes ont été tués, et les nourritures entreposées furent brûlées ou empoisonnée.

Le but de cet acte scandaleux était bien évidemment, d’envoyer un message clair à tous les autres colonies sur les conséquences du rejet de la France.

Le fait est que peu à peu, la peur s’empara des Élites Africaines, et après ces événements aucun autre pays ne trouva jamais le courage de suivre l’exemple de Sékou Touré, dont le slogan était “Nous préférons la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage”.

Pour les pays nouvellement indépendant il fallut trouver des compromis avec la France. Sylvanus Olympio, le premier président de la République du Togo, un petit pays d’ Afrique de l’Ouest, trouva une solution susceptible de calmer les Français :

Ne voulant pas continuer à subir une domination française, il refusa de signer le pacte colonisation proposé par De Gaule, mais accepta en contrepartie de payer une dette annuelle à la France pour les soi-disant avantages obtenus lors de la colonisation française.

Ce furent les seules conditions de la France pour ne pas détruire le pays avant de partir. Toutefois, le montant estimé par la France était si grand que le remboursement de la soi-disant « dette coloniale » était proche de 40 % du budget du pays en 1963.

Dès lors, la situation financière du Togo tout juste indépendant fut très instable, et afin de se sortir de cette situation, Olympio décida de sortir du système monétaire mis en place par la France coloniale le FCFA ( franc des colonies françaises d’Afrique ), et créa la monnaie du pays.

Le 13 Janvier 1963, trois jours après , qu’il ai commencé à imprimer les nouveaux billets, une escouade de soldats (soutenus par la France) s’empara et tua le premier président élu de l’Afrique indépendante : Olympio fut exécuté par un ex Légionnaire français, le sergent de l’armée Etienne Gnassingbé qui, au passage, reçu à ce moment une prime de 612 dollars de l’ambassade française locale pour le succès de sa mission.

Le rêve de Olympio était de construire un pays indépendant et autonome. Mais l’idée ne correspondait pas aux volontés françaises.

Le 30 Juin 1962, Modiba Keita, le premier président de la République du Mali , décida également de se retirer du système monétaire FCFA ( imposé à 12 pays africains nouvellement indépendants ).

En effet, pour le président malien, qui se penchait plus vers une économie socialiste, il était clair que la colonisation qui perdurait avec ce pacte avec la France, devenait un piège, un fardeau pour le développement du pays.

Le 19 Novembre 1968, comme, Olympio, Keita sera victime d’ un coup d’état menée par un autre ex légionnaire français des Affaires étrangères, le lieutenant Moussa Traoré.

De fait, durant cette période turbulente où l’Afrique combattait à se libérer du joug de la colonisation européenne, la France usera à nombreuse reprises de mercenaire anciennement affiliés à la légion étrangère pour réaliser des opérations coup de poings contre les présidents nouvellement élus :

 

    Au 1er Janvier 1966, Jean- Bedel Bokassa, ex légionnaire français, portait un coup d’état contre David Dacko, le premier président de la République centrafricaine.

    Le 3 Janvier 1966, Maurice Yaméogo, le premier président de la République de Haute-Volta, aujourd’hui appelé Burkina Faso, a été victime d’un coup porté par Aboubacar Sangoulé Lamizana, un ex légionnaire français qui a combattu avec les troupes françaises en Indonésie et en Algérie contre ces pays l’indépendance

    Le 26 Octobre 1972 Mathieu Kérékou qui était un garde de sécurité au président Hubert Maga, le premier président de la République du Bénin, a porté un coup d’état contre le président, après avoir fréquenté les écoles militaires françaises de 1968 à 1970.

En fait , au cours des 50 dernières années, un total de 67 coups état qui se sont passés dans 26 pays en Afrique, 16 de ces pays sont des ex- colonies françaises, ce qui signifie que 61 % des coups d’états en Afrique ont été initiés dans d’anciennes colonies françaises.

Nombre de Coups d'état en Afrique par pays

Ex colonies françaises                  

Togo                                     1              

Tunisia                                               1              

Cote d’Ivoire                     1              

Madagascar                     1              

Rwanda                              1              

Algeria                                               2              

Congo – RDC                     2              

Mali                                     2              

Guinea Conakry              2  

sous-TOTAL       1             13                            

Congo                 3                              

Tchad                   3                              

Burundi               4                              

Central Africa   4                              

Niger                    4                              

Mauritania        4                              

Burkina Faso     5                              

Comores             5                              

sous-TOTAL       2             32                            

TOTAL (1 + 2)     45          

Autres pays africains     

Egypte                 1

Libye                     1

Equatorial Guinea         1

Guinea Bissau                 2

Liberia                 2

Nigeria                               3

Ethiopia              3

Ouganda            4

Soudan                5

TOTAL                  22

 

Comme ces chiffres le démontrent, la France est tout à fait désespérée, mais active à conserver une forte emprise sur ses colonies peu importe comment, peu importe le prix.

En Mars 2008, l’ancien président français Jacques Chirac a déclaré :

« Sans l’Afrique, la France va glisser vers le bas dans le rang de troisième puissance [ du monde ] “

Le prédécesseur de Jacques Chirac François Mitterrand déjà prophétisé en 1957 que : « Sans l’Afrique, la France n’aura pas d’ histoire au 21e siècle”

En ce moment même où j’écris cet article , 14 pays africains sont obligés par la France , à travers le pacte colonial , de mettre 85% de leurs réserves à la banque centrale de France sous le contrôle du ministère des finances français. Jusqu’à maintenant , en 2014, le Togo et environ 13 autres pays africains doivent encore payer la dette coloniale en France . Les dirigeants africains qui refusent sont tués ou victimes de coup d’état . Ceux qui obéissent sont soutenus et récompensés par la France grâce à style de vie somptueux, tandis que leurs populations endurent la misère et le désespoir.

Un tel système maléfique, est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.

Nous accusons souvent les dirigeants africains de corruption et de servir les intérêts des nations occidentales, mais il y a une explication claire de ce comportement . Ils se comportent ainsi parce qu’ils ont peur d’être tués ou d’être la victime d’un coup d’état. Ils veulent s’allier à une nation puissante pour se sauvegarder en cas d’agression ou de difficultés. Mais, contrairement à une protection amicale, la protection de l’Ouest est souvent offert en échange du renoncement à servir leur propre peuple ou les intérêts des nations.

Les dirigeants africains travailleraient dans l’intérêt de leur peuple s’ils n’étaient pas constamment harcelés et intimidés par les pays coloniaux.

En 1958 , effrayé des conséquences de son choix d’indépendance face à la France , Léopold Sédar Senghor a déclaré : « Le choix du peuple sénégalais, c’est l’indépendance, ils veulent qu’elle ait lieu seulement dans l’amitié avec la France , pas en litige. “

Dès lors la France a accepté qu’une « indépendance sur le papier” pour ses colonies , mais a signé en parallèle des ” accords de coopération “, précisant la nature de leurs relations avec la France, en particulier les attaches envers la monnaie ( le Franc ), le système éducatif français, les ententes militaires et les préférences commerciales.

 

Voici les 11 principales composantes de la poursuite du pacte de colonisation depuis les années 1950 :

1 . La dette coloniale pour les avantages de la France colonisation

Les pays nouvellement « indépendants » doivent payer pour l’infrastructure construite par la France dans le pays pendant la colonisation.

Je dois encore trouver les détails sur les montants, l’évaluation des avantages coloniaux et les conditions de paiement imposées aux pays africains, mais nous y travaillons ( nous aider avec des informations ).

2 . Confiscation automatique des réserves nationales

Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France à la banque centrale.

La France a tenu des réserves nationales de quatorze pays africains depuis 1961 : Bénin, Burkina Faso, Guinée- Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo -Brazzaville, la Guinée équatoriale et le Gabon.

La politique monétaire régissant un tel regroupement diversifié de pays est simple car il est, géré par le Trésor français , sans en référer aux autorités fiscales centrales comme l’UEMOA ou de la CEMAC. Selon les termes de l’accord qui a été mis en place par la banque centrale du CFA, chaque Banque centrale de chaque pays africain est obligée de garder au moins 65 % de ses réserves de change dans un « compte d’opérations » tenu au Trésor français, ainsi qu’un autre 20 % pour couvrir les passifs financiers.

Les banques centrales CFA imposent aussi un plafond sur le crédit accordé à chaque pays membre à l’équivalent de 20 % des recettes publiques de ce pays sur l’année précédente. Même si la BEAC et la BCEAO ont une facilité de découvert auprès du Trésor français, les traites sur les facilités de découvert sont sous réserve du consentement du Trésor français. Le dernier mot est celui de la Trésorerie française qui a investi les réserves étrangères des pays africains en son propre nom à la Bourse de Paris.

En bref , plus de 80% des réserves de change de ces pays africains sont déposées dans les « comptes d’opérations » contrôlés par le Trésor français . Les deux banques CFA sont africaines de nom, mais n’ont pas de politiques monétaires propres. Les pays eux-mêmes ne savent pas, ne sont pas informés, à hauteur de combien la réserve de change détenues par le Trésor français leur appartient en tant que groupe ou individuellement.

Les gains de l’investissement de ces fonds du Trésor français sont censés être ajouté à la réserve de change, mais il n’y a pas de comptabilité transmise aux banques ou aux pays, ni les détails de ces modifications. « Seul un groupe restreint de hauts fonctionnaires du Trésor français connaissent les montants figurant dans les « comptes d’opérations » où ces fonds sont investis ; si il y a un bénéfice sur ces investissements ; ils ont interdiction de divulguer ces informations aux banques CFA ou aux banques centrales des états africains. ” écrit le Dr Gary K. Busch

Il est estimé que la France gère près de 500 milliards d’argent africain dans sa trésorerie, et ne fait rien pour mettre un peu de lumière sur ce côté sombre de l’ancien empire.

La finalité reste : Les pays africains n’ont pas accès à cet argent.

La France leur permet d’accéder à seulement 15 % de leur argent par an. S’ils ont besoin de plus, les pays africains doivent emprunter, à des taux commerciaux, sur les 65% de leur argents détenu au Trésor français.

Pour rendre les choses plus tragiques , la France impose un plafond sur le montant de l’argent que les pays peuvent emprunter à la réserve . Le plafond est fixé à 20 % de leurs recettes publiques de l’année précédente. Si les pays ont besoin d’emprunter plus de 20% de leur propre argent, la France a un droit de veto.

L’ancien président français Jacques Chirac a récemment parlé de l’argent des pays africains dans les banques en France. Voici une vidéo qui parle du système d’exploitation français. Voici une courte transcription de l’extrait : “Nous devons être honnêtes et reconnaître qu’une grande partie de l’argent dans nos banques viennent précisément de l’exploitation du continent africain”.

3 . Droit de priorité sur toute ressource brute ou naturel découvert dans le pays

La France a la priorité en matière d’achats de toutes les ressources naturelles de la terre de ses ex- colonies. C’est seulement un refus de celle-ci que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.

4 . Priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et constructions publiques

Dans l’attribution des marchés publics , les entreprises françaises doivent être considérées en premier lieu, et seulement après les marché étrangers sont considérés. Le fait que les pays africains pourraient obtenir une meilleure offres financière ailleurs n’est pas prit en compte.

En conséquence, dans la plupart des ex- colonies françaises, toutes les plus grosses compagnies et acteurs économiques sont dans la main des expatriés français. En Côte d’Ivoire, par exemple, les entreprises françaises possèdent et contrôlent tous les grands services publics – eau, électricité, téléphone, transports, ports et les grandes banques. Idem dans le commerce, la construction et l’agriculture.

En fin de compte, comme je l’ai écrit dans un précédent article, les Africains vivent maintenant sur un continent possédé par les Européens !

5 . Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des pays

Grâce à un système sophistiqué de bourses, de subventions, et les « accords de défense » attachés au pacte colonial, les africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs de formation en France ou dans des infrastructures militaires françaises.

La situation sur le continent est telle que la France a formé et nourris des centaines, voire des milliers de traîtres. Ils sont en sommeil tant qu’ils ne sont pas nécessaires, et activés en cas de besoin pour un coup d’état ou à d’autres fins !

6 . Droit pour la France de pré-déployer des troupes et intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts

Sous la dénomination « Accords de défense » attachés au pacte colonial. La France a le droit d’intervenir militairement dans les pays africains, et aussi de stationner des troupes en permanence dans des bases et installations militaires, entièrement géré par les Français.

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Les bases militaires françaises en Afrique

Lorsque le président Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire a tenté de mettre fin à l’exploitation française du pays, la France a organisé un coup d’état. Durant le long processus pour chasser Gbagbo du pouvoir, les tanks français, les hélicoptères de combat et les forces spéciales sont intervenues directement dans le conflit, ont tiré sur des civils et tué beaucoup d’entre eux.

Pour ajouter l’injure à l’insulte, la France estime que la communauté d’affaires française a perdu alors plusieurs millions de dollars lors de la ruée pour quitter Abidjan en 2006 (où l’armée française a massacré 65 civils non armés et blessé 1200 autres.)

Après la réussite du coup d’état par la France, et le transfère de pouvoir à Alassane Ouattara, la France a demandé au gouvernement Ouattara de verser une indemnité à la communauté d’affaires française pour les pertes pendant la guerre civile.

Du fait, le gouvernement Ouattara leur a payé le double de ce qu’ils ont dit qu’ils avaient perdu en quittant.

7 . Obligation de faire du français la langue officielle du pays et de la langue pour l’éducation

Oui , monsieur. Vous Devez parler français, la langue de Molière ! La langue française et une organisation de la diffusion de la culture a été créé. Appelé « Francophonie » qui regroupe avec plusieurs branches et organisations affiliées toutes contrôlées par le ministre français des Affaires étrangères.

Comme démontré dans cet article, si le français est la seule langue que vous parlez, vous auriez accès à moins de 4% de la connaissance de l’humanité et des idées. C’est très limitant.

8 . Obligation d’utiliser la l’argent de la France coloniale le FCFA

C’est la véritable vache à lait pour la France, un tel système maléfique, est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.

Lors de l’introduction de la monnaie euro en Europe, d’autres pays européens ont découvert le système d’exploitation français . Beaucoup, en particulier les pays nordiques, ont été consternés et ont suggéré à la France se débarrasser du système, mais sans succès.

9 . Obligation d’envoyer le rapport annuel France du solde et de réserve

Sans le rapport, pas d’argent. Quoi qu’il en soit le secrétaire des banques centrales des ex- colonies, et le secrétaire de la réunion bi-annuelle des ministres des Finances des ex- colonies est effectué par la France banque centrale / du Trésor.

10 . Renonciation à entrer en alliance militaire avec tout autre pays , sauf autorisation par la France

Les Pays africains en général sont ceux avec le moins d’alliance militaires inter-etat. La plupart des pays ne disposent que d’alliances militaires avec leurs ex- colonisateurs ! ( drôle, mais vous ne pouvez pas faire mieux ! ).

Dans les cas où ils souhaiteraient une autre alliance, la France les gardent bien de le faire.

11 . Obligation de s’allier avec la France en situation de guerre ou de crise mondiale

Plus d’un million de soldats africains se sont battus pour la défaite du nazisme et du fascisme pendant la seconde guerre mondiale.

Leur contribution est souvent ignorée ou minimisée, mais quand vous pensez que cela a pris seulement 6 semaines pour l’Allemagne pour vaincre la France en 1940, la France sait que les Africains pourraient être utiles pour conserver la « Grandeur de la France ” à l’avenir.

Il y a quelque chose de quasiment psychopathe dans la relation de la France avec l’Afrique.

Tout d’abord, la France est gravement accro au pillage et à l’exploitation de l’Afrique depuis l’époque de l’esclavage. Ensuite, il y a ce manque complet de la créativité et de l’imagination de l’élite française à penser au-delà du passé et de la tradition.

Enfin, la France dispose de 2 institutions qui sont complètement gelés dans le passé , habitées par des paranoïaques et psychopathes ” les hauts fonctionnaires ” qui répandent la crainte l’apocalypse si la France devait être amenée à changer, et dont la référence idéologique vient toujours du romantisme du 19ème siècle. Ils sont : le ministre de la Finances et du Budget de la France et le ministre des affaires étrangères de la France.

Ces deux institutions ne sont pas seulement une menace pour l’Afrique, mais pour les Français eux-mêmes.

C’est à nous que revient de libérer l’Afrique, sans demander la permission, parce que je ne peux toujours pas comprendre par exemple comment 450 soldats français en Côte d’Ivoire pourraient contrôler une population de 20 millions de personnes ?

La première réaction des personnes lorsqu’ils apprennent l’existence de l’impôt colonial français est souvent une question : « Jusqu’à quand “

A titre de comparaison historique, la France a fait payer à Haïti l’équivalent moderne de 21 milliards de dollars de 1804 à 1947 ( près d’un siècle et demi ) pour les pertes causées aux marchands d’esclaves français suite à l’ abolition de l’esclavage et à la libération des esclaves haïtiens.

Les Pays africains paient la taxe coloniale depuis les 50 dernières années, donc je pense un siècle de paiement pourrait être de trop.

Mawuna Remarque Koutonin

 

 

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 11:13

1er MAI 2014 Tous devant l'UTG à 8h00

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