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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 16:48

 

 

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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 16:29

 

 

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 09:36

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Le combat des mayas guatémaltèques contre un projet de cimenterie

Patrick Bèle

Isabel Turuy Patzan est maire communautaire d’El Pilar II, dans la municipalité de San Juan Sacatepequez, à une trentaine de kilomètres de Guatemala City. Les 12 communautés Mayas kaqchikels de San Juan sont en lutte depuis 2006 contre un projet de l’entreprise guatémaltèque Cempro détenue à 80% par le groupe guatémaltèque Productos mineros SA, les 20% restant appartenant à la multinationale suisse Holcim.

 

Le projet comprend la création de carrières, d’une usine de ciment et d’une route sur les territoires ancestraux des mayas. « Nous sommes 60 000 habitants. Nous vivons de l’agriculture et notre lutte pour préserver notre mode de vie a commencé en 2006 quand nous avons appris le projet de Cimento progreso qui menaçait notre vie communautaire, explique Isabel Turuy Patzan. Il n’y a eu aucune consultation préalable. Nous craignons pour nos rivières, pour notre eau, pour notre agriculture, pour notre environnement. »

 

 Une discussion avec l’entreprise a commencé mais « ils ont abandonné la table de négociation » selon Isabel. Pour l’instant, les travaux d’infrastructures ont à peine débuté. Isabel en dénonce les premiers effets sur la santé des habitants. « Nous avons découvert que l’entreprise avait eu l’autorisation du ministère de l’énergie et des mines d’exploiter 19,5 kilomètres carré au milieu de nos communautés. L’entreprise n’a apporté aucune réponse en ce qui concerne les garanties d’accès à l’eau, la préservation des terres agricoles et de la santé des habitants. Ces terres appartiennent historiquement aux communautés mayas, elles étaient occupées par nos ancêtres. Elles sont tombées entre les mains de grands propriétaires terriens qui les ont revendus aux propriétaires de Cimento Progreso. L’étude d’impact environnemental a été bâclée. Beaucoup de nos terres devront faire l’objet d’expropriation pour faire la route qui conduit au site » déplore Isabel.

 

Un autre sujet inquiète Isabel : la criminalisation de leur combat : « Nous avons 86 plaintes pénales contre nous ; plus de 80 de nos membres ont été emprisonnés. Aujourd’hui cinq d’entre nous sont encore en prison. L’un d’entre eux a été condamné à 150 ans de prison. Nous avons aussi dix compagnons contre qui existe un ordre d’arrestation. Nous avons dû dépenser plus d’un demi million de quetzals pour obtenir des libertés conditionnelles. Nous devons, en plus, subir des campagnes de diffamation contre nous, ils distribuent des tracts, ils organisent des campagnes noires nous accusant d’être des délinquants, des terroristes, de vouloir dynamiter des ponts. Ils veulent donner une image négative de nous devant la communauté internationale. Notre lutte c’est la défense de la terre et du territoire.

 

 

Le maire de El Pilar II rappelle qu’un referendum a été organisé sur ce projet industriel mais que le gouvernement refuse de tenir compte de son résultat qui fut un rejet massif. « La cour constitutionnelle en 2011 a validé la consultation mais malheureusement le gouvernement n’en a jamais tenu compte. Tous les recours légaux ont été utilisés au Guatemala nous cherchons donc une aide internationale ». Isabel Turuy Patzan est allé à Bruxelles après son passage à Paris pour participer au forum annuel de l’Instrument européen sur la démocratie et les droits de l’Homme (sic). L’ONG Peace brigades international (PBI) est l’un des principaux soutien au combat de ces communautés de San Juan Sacatepéquez.


 


 

 

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 10:07

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Le feu dans la poudrière indépendantiste : AVEUGLEMENT OU TRAHISON ? Telle est le titre qui a été redonné à un article publié sur MAKAC LA.

Rédigé le Samedi 7 Juin 2014 à 15:57

Voici le message que nous avons à notre rédaction. Renseignement pris il émanerait du groupe KOMITE POPILE du CNCP ; la précision

 

Le 5 Juin 2014, dans un article dont le titre est « Enfin, un indépendantiste Martiniquais, nous parle ouvertement de sa vision de l’indépendance de la Martinique», le blog « Makak la » a relayé des propos d’Edmond MONDESIR. Nous aurions plutôt choisi le titre « Enfin un assimilationiste montre ouvertement sa capacité à enrober son opportunisme derrière l’étiquette indépendantiste » car, même s’ils sont enrobés de tortueuses spéculations verbales, ce sont bien des points de vue réactionnaires qui sont exprimés. Jugez-en !

 

*(Les propos rapportés sont en italiques et sont suivis de nos commentaires en gras)

 

AVEUGLEMENT OU TRAHISON ? 

 

« L'indépendantiste martiniquais en 2014 est celui qui propose au moins trois choses, largement à notre portée compte tenu de l'expérience et de l'expertise acquises dans de nombreux domaines : 1/ une politique visant le développement économique interne, ajustée aux besoins réels en termes de production-distribution ( hyper facile à établir avec les technologies actuelles) »

 

Monsieur MONDESIR doit avoir la garantie que les multinationales l’autoriseront à utiliser les brevets par lesquels ils ont accaparé les technologies et que l’Union Européenne lui donnera des dérogations aux normes qu’elle impose.

 

« 2/ une politique d'éducation ( plan prévisionnel sur une base de 10 ou 20 ans par exemple) pour mettre à profit tous les outils modernes de diffusion largement accessibles aujourd'hui pour surmonter progressivement les différents problèmes de société résultant du passage du monde des outils au monde des machines »

 

Il n’y a aucun doute à avoir quelques conférences de philosophes peuvent constituer une « politique d’éducation » qui suffira à contrebalancer le matraquage et la désinformation orchestrés par les empires médiatiques dont disposent les maîtres du système !

 

« 3/ une politique de coopération intelligente et pragmatique au niveau international, il faut bien tendre le mot coopération dans son sens plein, l'Europe est un partenaire légué par l'histoire mais l'ouverture sur la Caraïbe et l'Amérique Latine serait justement la validation de cette notion d'indépendance (càd, ne pas être enchaîné à une option, même si elle n'est pas rentable cf. la question du pétrole). »

 

Le penseur sait certainement comment protéger la Martinique des subversions et agressions que les impérialistes multiplient du Chili au Venezuela en passant par l’IRAK.

 

« Là aussi, une bonne connaissance des procédures financières et la compréhension exacte des questions monétaires est juste requise ( au delà des bobards habituels que l'on raconte aux badauds) pour comprendre que c'est plutôt par là que se trouve la solution pour continuer à se plaindre éternellement et sempiternellement de la crise et de la diminution ( en cours et à venir) des transferts d'Etat. »

 

Car, on peut faire confiance à Monsieur MONDESIR, il sait comment contrer le monde de la spéculation et faire en sorte de surmonter les diktats de l’OMC pour garantir la mise en place de protections. Quant à la maîtrise des procédures financières ? Peut- être a-t-il déjà prévu de faire appel aux traders de Wall Street pour organiser des stages de formation pour les organisations populaires !

 

« Un indépendantiste martiniquais quand on y réfléchit bien serait donc le politique le plus en phase avec le monde de 2014.

Maintenant, il reste qu'il y a une chose qui ne change guère depuis des siècles, c'est le formidable engouement des peuples qui sont déjà sous domination de se diviser, de se dénigrer, de rabaisser les efforts de ceux qui parmi eux ont tenté d'ouvrir des horizons.

Bon, à la vérité, cela ne se passe pas ici seulement, c'est vraiment partout ! et tout le temps ! C'est malheureux! Mais il ne faut jamais perdre espoir, il faut juste savoir que les changements positifs allant dans le sens du progrès de l'humanité prennent toujours beaucoup de temps. Mais cela finit toujours par se faire.

 

Vous comprenez, ce sont les peuples qui sont inconséquents et qui ne s’unissent pas à ceux qui, comme Edmond MONDESIR, leur ouvrent des horizons !

 

« Dans la période de 1848, il y a une conjonction entre ce qui se passe en Europe et l'aboutissement de la lutte des esclaves, en 1870, dans l'insurrection du Sud, on retrouve des propos commentant ce qui se passe en Europe à ce moment, durant les deux guerres mondiales, on a ce même phénomène, il se poursuit avec l'écho ce tout ce qui se passe dans le monde sur les questions de la décolonisation et des luttes de libération nationale les décennies 60 70 80 etc. Aujourd'hui les multinationales s'imposent aux Etats, qui sont contraints de resserrer leurs budgets pour répondre aux critères économiques, d'autant que le développement des technologies en tous genres peut leur permettre de passer à de nouvelles modalités administratives »

 

Depuis le temps qu’on vous le dit ! Notre histoire ne peut être comprise qu’en conjonction avec ce qui se passe en « métropole. Ce n’est pas le moment de nous désolidariser de ces pauvres Etats qui, comme on pourrait le croire, ne sont pas les applicateurs conscients d’une politique néolibérale, mais qui sont seulement contraints de resserrer leurs budgets à cause des méchantes multinationales.

 

« Eh bien voilà, en Martinique, nous avons pris les devants, démocratiquement, en validant par un vote depuis 2010, un dispositif plus performant ( un exemple : traiter dans une même démarche la question des collèges et des lycées, et bien d'autres questions sur le même modèle, avoir une vue globale sur des questions impliquant l'ensemble de notre pays, alors que paradoxalement on entend certains dire que l'homme politique le plus réaliste, le plus au fait des choses, c'est celui qui se bat bec et ongles pour sa commune et qu'il ne veut rien entendre d'autre ... hum! hum ! ). »

 

N’oubliez surtout pas que la bourgeoisie française nous a offert la démocratie ! Ainsi, par la consultation de 2010, le peuple Martiniquais a « pris les devants démocratiquement » ! Ceux qui racontent qu’elle a été organisée par le pouvoir colonial, dans un contexte de désinformation massive (Chat an sak, chantage aux aides sociales, retournement spectaculaires de politiciens, abstention massive, etc.), tous ceux-là sont de mauvais Républicains !!

En France, maintenant, devant l'urgence, le gouvernement va au plus vite opérer des regroupements et des fusions beaucoup plus vastes etc.

 

« Bref, je pense qu'il appartient aux martiniquais de donner un sens positif à cette évolution, en parvenant à une compréhension exacte de l'intérêt que peut représenter un usage intelligent de ce dispositif face à une série de problèmes dont le monde a aujourd'hui connaissance. »

 

Eh oui ! La lutte de libération nationale consiste désormais à bien utiliser les réformes administratives décidées par le pouvoir colonial !

Voilà donc la vision de Monsieur Edmond MONDESIR. Mais, puisque, ailleurs, ce monsieur prétend représenter le CNCP, on serait curieux de savoir dans quelle réunion ces thèses et positions ont été discutées ?

 

Quel «militant » confirmera ouvertement les défendre ?

 

A-t-on besoin d’une preuve supplémentaire du caractère réactionnaire de la mini-secte qui continue à usurper le sigle de notre mouvement ?

 

En tout cas ces écrits confirment bien que celle-ci n’a rien avoir avec le CNCP, son idéologie et ses objectifs politiques clairement et régulièrement réaffirmés depuis sa création.

 

Quant aux organisations qui continuent à soutirer l’escroquerie pour des raisons bassement politiciennes, on peut douter fortement que leur choix leur sera profitable.

KOMITE POPILE

Jean ABAUL président élu de l'assemblée générale transparente et incontesté des Komité Popilè

 

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 16:00

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Source: Cet article a pour but de rappeler l’histoire mais en aucun cas il doit raviver les rancunes ni la haine, ni la xénophobie ; Cet article ne doit pas inciter à la violence ni à la séparation, il a été établi afin de relater l’histoire (le contenu de l’article est authentique).

 

On a beaucoup parlé de la traite transatlantique (dans des livres d’histoire et même dans les films) mais jamais de la traite arabo-musulmane.

 

Le monde a toujours pensé que la traite négrière était le seul fait des chrétiens Européens, des blancs.

 

Ceci a été révélé pour la première fois par John ALEMBILLAH AZUMAH (musulman) dans son livre intitulé « The legacy of Arab-Islam in Africa » puis par certains anthropologues comme par exemple Tidiane N’DIAYE (musulman) dans son livre « Le Génocide voilé ».

 

Les Arabes ont réussi de façon stupéfiante à tromper, désinformer, déformer et fausser à la fois la réalité et l’histoire sur une période de près de 14 siècles.

 

Ce qu’il y a de plus particulièrement tragique, c’est que la plupart des descendants d’esclaves, les Noirs des Amériques dans le monde, et les Noirs d’Afrique descendants d’esclaves, ignorent tout de la vérité.

 

Avant que la concentration de nos auditeurs ne s’émousse, nous voudrons porter l’affirmation suivante et l’étayer ensuite:

 

La pire, la plus inhumaine, la plus diabolique institution de la traite négrière fut initiée, définie, perpétrée et mise en œuvre par les Arabo-musulmans, aidés par la suite par les noirs convertis à l’Islam.

 

‘Les Arabes ont razzié l’Afrique subsaharienne pendant treize siècles sans interruption. La plupart des millions d’hommes qu’ils ont déportés ont presque tous disparu du fait des traitements inhumains. Cette douloureuse page de l’histoire des peuples noirs n’est apparemment pas définitivement refermée. La traite négrière a commencé lorsque l’émir et général arabe Abdallah ben Saïd a imposé aux Soudanais un ‘Bakht‘ (accord), conclu en 652, les obligeant à livrer annuellement des centaines d’esclaves. La majorité de ces hommes était prélevée sur les populations du Darfour. Et ce fut le point de départ d’une énorme ponction humaine qui devait s’arrêter officiellement au début du XXe siècle.’

 

Si la traite transatlantique a été qualifié à juste titre comme un crime contre l’humanité, ce qu’il faut dire c’est que celle pratiqué par les Arabo-musulmans fut un véritable génocide parce que le sort qui était réservé aux captifs Africains apparait aujourd’hui avec le recul comme une sorte d’extinction ethnique à terme mais programmée par castration massive et on sait aujourd’hui qu’ils ont pratiquement tous disparus en dépit de masses énormes d’Africains déportés dans les pays arabo-musulmans d’où l’utilisation du terme génocide parce que si vous avez 17 Millions de déportés et que par la castration massive vous n’avez qu’une minorité de Noirs qui ont réussi à survivre en terre d’Islam alors que de l’autre côté (transatlantique)  nous avons 70 Millions d’individus qui sont descendants ou métisses Africains qui peuplent le continent Américain des Etats Unis jusqu’au Brésil en passant par les îles de la caraïbe alors que dans les pays Arabo-musulmans on en trouve plus de traces.

 

Il serait grand temps que la génocidaire traite négrière Arabo-musulmane soit examiné évincée au débat au même titre que la ponction transatlantique car c’est un pont de l’histoire qui est méconnu, caché volontairement et occulté.

 

Cette amnésie volontaire de la part des élites Noires sur la question s’explique par le fait que beaucoup des chercheurs ont encore du mal à passer d’une vision mémorielle affective de cette histoire évidemment pour des questions de solidarité religieuse à une approche  distanciée et scientifique d’une histoire qui ne traite que des faits avérés.

 

 L’auteur de l’article a dû croiser des variables comme les témoignages directes d’explorateurs comme Livingstone, Henri Stanley ou monseigneur Lavigerie sans oublié aussi des témoignages directes des marchands Arabes qui opéraient à partir des centre de fabrication.

 

Le bilan est terrifiant

 

Rien qu’au Sahara, 9 Millions de captifs (Noirs) ont dû être transporté dans les conditions inhumaines dont 2 Millions ont péris ou alors sont restés en bordure du désert. Pour ce qui est de la traite Orientale qui s’est déroulée dans les régions proche de la mer rouge et de l’océan indien on évalue environ à 8 Millions le nombre de victimes donc le bilan est lourd puis que globalement on arrive à un chiffre effrayant de 17 Millions de morts , des déportés ou des castrés par des Arabes, c’est donc un génocide.

 

 Il y avait un climat qui permettait ce racisme et cette volonté d’éliminer un peuple car il y a eu des érudés Arabes comme Ibn Khaldoun (de son nom complet Abou Zeid Abd ) qui était le savant Arabe le plus célèbre du 14ème siècle  et bien cet homme avançait l’idée selon laquelle les Noirs appartiennent au peuple à caractère bestial et il les traitait de sous-hommes et d’anthropophage et il prétendait que le seul peuple qui était adapté à l’esclavage était des Nègres à raison d’un degré inférieur d’humanité et que leur place  était plus proche du stade animal ; Devant ces inepties il faut dire que aucune voie sérieuse de le monde Arabe ne s’est levée pour défendre la cause des Noirs , car à l’inverse des philosophes de l’époque  de lumière en Europe ,il faut dire que dans le monde Arabe, dans la quasi-totalité les intellectuels étaient marginalisés sur la question, ils avaient donc abdiqués face aux obscurantismes et autres doctrinaires de la foie , évidement dans un tel contexte l’opinion de Ibn Khaldoun et d’autres penseurs de la même mouvance faisait autorité et finissait même par être adopté par la plupart des nations Arabo-musulmane ce qui explique donc que le traitement inhumain et la mutilation généralisée des captifs étaient acceptés, ce qui explique aussi aujourd’hui le résultat est qu’ils ont disparu en Turquie, en Iran, au Yémen, ils reste très peu en Arabie Saoudite et en Afrique du Nord.

 

Comme toujours il y a deux sous-cultures, celle du déni de la réalité et celle du politiquement correct.

 

L’esclavage n’a pas été créé par les blancs, il a existé au travers de l’histoire de l’humanité et a été pratiqué par toutes les tribus, cultures, civilisations, groupes ethniques, et religions.

 

Tout le monde ne sait pas que le mot arabe « adb » est synonyme d’esclave, par exemple, Abdallah signifie littéralement « l’esclave d’Allah», et que dans la langue Arabe, les Noirs sont appelés « abid », pluriel du mot esclave.

 

Alors qu’on a beaucoup écrit sur la traite atlantique, on s’est étonnamment peu intéressé aux traites islamiques du Sahara, de la mer Rouge et de l’océan indien.

 

Alors que l’implication des Européens dans la traite vers les Amériques dura un peu plus de trois siècles, l’implication des Arabes dans la traite négrière a duré quatorze siècles et, dans certaines parties du monde Islamique, perdure toujours.

 

Bien que la jurisprudence islamique eût fixé des règles relatives au traitement des esclaves, ils furent l’objet de mauvais traitements monstrueux au cours de l’histoire.

 

Au Moyen Age, le mot arabe « abid » désignait généralement un esclave noir, le mot « mamelouk » un esclave blanc.

 

Ibn KHALDOUN (1332-1406), l’éminent historien médiéval et philosophe social Arabo-musulman, écrivait: « les nations nègres sont en règle générale dociles à l’esclavage, parce qu’ils ont des attributs tout à fait voisins à ceux d’animaux stupides. »

 

Il faut aussi remarquer que les esclaves noirs étaient castrés (ablation des testicules), les noirs étant censés avoir une libido impossible à maîtriser.

 

Quand le califat fatimide arriva au pouvoir en Egypte, il extermina la totalité des esclaves-soldats noirs, plusieurs dizaines de milliers, et leva une nouvelle armée d’esclaves.

 

De la Perse à l’Egypte ou au Maroc, les armées de 30000 à 250000 esclaves devinrent chose commune.

 

La traite des noirs par les Arabo-musulmans se pratiquait au Sahara, de la côte de la mer Rouge, et de l’Afrique Orientale jusqu’à l’Océan Indien.

 

Au seul 19e siècle, pour lequel nous avons les archives les plus exactes, 1200000 esclaves furent emmenés via le Sahara jusqu’au Moyen-Orient, 450000 de plus par la Mer Rouge, et 442000 par les ports de la côte d’Afrique Orientale.

 

Cela fait un total de 2 millions d’esclaves noirs pour le seul 19e siècle.

 

Si l’on compare la traite des esclaves Arabo-musulmane avec celle d’Amérique, on découvre des différences très intéressantes:

 

Alors que deux esclaves sur trois emmenés en Amérique étaient des hommes, la proportion était de deux femmes sur trois pour la traite Arabo-musulmane.

 

Alors que la quasi-totalité des esclaves d’Amérique étaient employés dans l’agriculture, la majorité des esclaves du Moyen-Orient Arabe étaient destinés à l’exploitation sexuelle dans les harems, ou à servir dans l’armée.

 

Alors que les esclaves d’Amérique firent beaucoup d’enfants avec des millions de descendants aujourd’hui citoyens du Brésil et des Etats-Unis, il survécut très peu de descendants des esclaves du Moyen-Orient.

 

Alors que la plupart des esclaves d’Amérique purent se marier et avoir des enfants, la plupart des esclaves mâles au Moyen-Orient furent castrés et la plupart des enfants nés de femmes esclaves furent tués à la naissance.

 

Ce qui est obscène dans ce sujet de la part de la culture Arabe c’est le déni de sa complicité avec la traite des esclaves africaine, ainsi que l’ignorance des Africains Noirs de la réalité de leur passé et de leurs conditions présentes.

 

Les statistiques et les rapports ci-dessus sont tirés de journaux de bord des vaisseaux et des ports esclavagistes, d’observations des voyageurs et de témoins oculaires, etc…

 

Tiré du livre : Le Génocide voilé, Auteur : Tidiane N’Diaye

 

 


 

 

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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 16:32

 

 

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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 15:11

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8 juin 2014 7 08 /06 /juin /2014 15:44

 

 

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7 juin 2014 6 07 /06 /juin /2014 21:56

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Depuis le séisme de 2010, les Haïtiens sont de plus en plus nombreux à immigrer illégalement dans le sud du Brésil, en quête d’une nouvelle vie. Une fois sur place, après un périple à travers l’Amérique latine, l’intégration est difficile.

 

Dans son foyer, au cœur du quartier Santa Felicidade de Curitiba, le frère Aleiton Castro vient d’accueillir un nouveau pensionnaire. C’est un immigré haïtien, tout juste débarqué dans la capitale du Paraná, au sud du Brésil. Ouvert mi-2010 pour aider les victimes du tremblement de terre qui fuient leur pays, le refuge franciscain a, depuis, accueilli 200 réfugiés. « Ils arrivent ici après un long voyage et restent entre 15 jours et 2 mois. C’est un tremplin avant qu’ils trouvent leur propre logement. Un lieu de passage où ils se préparent à une nouvelle vie », explique le frère Aleiton. La journée, les Haïtiens travaillent dans l’usine de tapis voisine. Mi-avril, la grande maison n’avait plus un seul lit de libre.

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                             Le frère Aleiton Castro dans la chapelle du Foyer franciscain. ©Thomas Diego Badia

 

Les habitants de Santa Felicidade se sont habitués à croiser des réfugiés haïtiens qui débarquent continuellement dans cet ancien fief de la communauté italienne, renommé « Petit Haïti » par le journal local. Ici, les migrants ne passent pas inaperçus. Leur couleur de peau tranche dans une ville à majorité blanche, dont la population est issue de l’immigration européenne.

 

Le rêve brésilien

 

Depuis 2010, plus de 2 300 Haïtiens, d’après les derniers chiffres de l’ONG Caritas, se sont installés à Curitiba, en quête d’une vie meilleure. C’est ici, « dans un monde si différent », à plus de 5 500 kilomètres de son pays que Julio Lavigne vient d’atterrir. L’odyssée, éprouvante, l’a conduit à travers toute l’Amérique latine.

 

Il est passé clandestinement par la République dominicaine, l’Equateur et le Pérou avant d’arriver à Brasiléia, dans l’Etat d’Acre, au milieu de l’Amazonie. Un chemin périlleux qu’ont emprunté 17 712 autres Haïtiens, entrés illégalement dans le pays au cours des quatre dernières années, selon la police fédérale. En comptant ceux qui ont gagné le Brésil par voie légale, quelque 29 783 Haïtiens ont immigré depuis 2010.

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                                         Routes migratoires illégales des Haïtiens. De Haïti en Amazonie. ©PUC Minas

 

Avant de partir, Julio Lavigne, avait bien été mis en garde par des amis sur place, sur les conditions de vie difficiles pour les migrants, mais la perspective de trouver un travail et d’aider la famille restée au pays l'a emporté.

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                             Julio Lavigne, un migrant qui vient d'arriver dans le sud du Brésil. ©Thomas Diego Badia

 

« Une vie de chien »

 

Enfin arrivés, les jeunes migrants – pour la plupart âgés 20 et 40 ans - déchantent vite. Pour les employeurs, les Haïtiens représentent une main d’œuvre bon marché, docile et travailleuse qui ne se plaint pas, d'autant qu’ils ne maîtrisent en général pas la langue et peinent à se défendre. Ouvriers, maçons, serveurs, cuisiniers ou manutentionnaires, ils gagnent entre 400 et 1 000 reais (163 et 325 euros) et souvent moins que le salaire minimum régional établi à 950 reais (310 euros). Pour survivre, la plupart enchaînent plusieurs boulots. « Deux la semaine, un ou deux le week-end », dit Rubain Orelus, 29 ans, au Brésil depuis avril 2013. « Pour survivre et expédier de l’argent à la famille, je n’ai pas vraiment le choix. Les salaires sont très faibles et il faut déjà payer ses propres dépenses », déplore-t-il.

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                                             Sony Sylvéus, au Brésil depuis deux ans. ©Thomas Diego Badia

 

Le coût de la vie dans le sud du Brésil est élevé. « Sur 900 reais, j’utilise 400 reais pour le logement, 400 reais pour le reste. Je n’ai plus que 100 reais pour aider mes parents », constate Jean Saint-Louis, arrivé en mars 2014.  Ce soutien aux proches se fait au prix de sacrifices et de privations : mal-logement, mauvaise alimentation, pas de loisirs. « On part travailler à 6 heures du matin pour ne rentrer que vers minuit, c’est une vie de chien », s’attriste Sony Sylvéus, 27 ans. « Les entreprises n’ont pas de scrupules », s’énerve Reynaldo Roselva, 32 ans. Il a quitté son travail de maçon : « Je gagnais 500 reais par mois pour 11 heures par jour. J’étais épuisé ».

 

Un racisme ordinaire

 

« Les préjugés ont la peau dure, que ce soit au travail ou dans la rue », constate Mikael Elisias, 24 ans, arrivé début 2014. « Par exemple, les taxis n’acceptent jamais de me prendre ». « Les Curitibanos [habitants de Curitiba] ont peur de l’étranger, estime Reynaldo Roselva, surtout quand il est noir ». « Avec deux amis, nous allions faire des courses dans un supermarché un peu éloigné de chez nous. En y arrivant, nous nous sommes reposés un quart d'heure avant d’entrer. Un voisin a appelé la police car il pensait que nous étions des voleurs. Nous avons fini au poste, à devoir nous justifier dans un portugais approximatif », raconte Dominique Benjamin, 29 ans, entré au Brésil en décembre 2013. « Un exemple parmi tant d’autres », soupire-t-il. En février 2014, deux Haïtiens ont porté plainte auprès de la Commission des droits des réfugiés et migrants du Paraná, après avoir été insultés par une recruteuse.

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                                                  Reynaldo Roselva au Foyer franciscain. ©Thomas Diego Badia

 

« Les habitants ne cherchent vraiment pas à nous intégrer, ils ne sont pas amicaux », juge Waston Desmaret, 30 ans, arrivé à Curitiba en mars 2014. « Je pense que la communauté haïtienne va prendre beaucoup de temps pour se sentir bien socialement », ajoute-t-il.

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                                        Watson Desmaret, arrivé à Curitiba en mars 2014. ©Thomas Diego Badia

 

Un soutien local naissant

 

Depuis quelques mois, plusieurs institutions ont pris conscience de la situation. L’Ordre des avocats (OAB) du Paraná et la Casa Latino-Americana (CASLA), une ONG locale qui s’occupe des droits des migrants, ont lancé fin 2013 une campagne pour la défense des droits des migrants et des réfugiés. « Il s’agit de pallier le déficit des politiques publiques en travaillant directement avec différents groupes locaux sur le droit, la santé ou l’éducation », explique Nadia Floriani, avocate et assistante juridique dans les démarches des migrants. « Les Haïtiens doivent se débrouiller seuls après avoir obtenu leur visa, il n’y a pas de suivi du gouvernement fédéral, pas d’appui à l’intégration », regrette-t-elle.

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              Le père Agler Cherisier, Haïtien de 32 ans "venu au Brésil aider mes compatriotes". ©Thomas Diego Badia

 

Les organisations religieuses aussi viennent au secours des migrants. La Pastoral do Migrante, d’obédience catholique, est celle qui accompagne le plus souvent les Haïtiens. Son petit local, coincé à côté d’une église de Santa Felicidade, reçoit chaque jour entre 30 et 40 Haïtiens. « Nous les écoutons, les orientons pour les formalités administratives, le travail, le logement », explique le père Agler Cherisier, un Haïtien de 32 ans. Pour lui, l’Eglise remplace un Etat dépassé par le phénomène.

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La Pastoral do Migrante reçoit chaque jour entre 30 et 40 Haïtiens venus chercher conseils et informations. ©Thomas Diego Badia

 

« Il faut une prise de conscience au niveau national face à la question migratoire et des politiques publiques appropriées », conclut Frère Aleiton Castro. « Sinon, le risque est grand de marginaliser des immigrés déjà isolés ». Les Haïtiens, eux, espèrent en silence.

 

Thomas Diego Badia, à Curitiba (Monde Académie)

 

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 11:53

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Ce documentaire réalisé par ERTV explique les origines, les objectifs, la mise en place et les conséquences du Traité transatlantique. Composé d'une série d'entretiens avec Pierre Hillard, Pierre-Yves Rougeyron, Jean-Claude Martinez et Maurice Gendre, cette vidéo à la fois pédagogique et complète vous permettra de découvrir qu'au-delà de son aspect parfois technique, le Traité transatlantique risque de modifier notre alimentation, notre santé, d'affaiblir encore davantage l'État, et même de remettre en cause nos libertés publiques.

 


  Sources http://www.internationalnews.fr/

 

 

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