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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 12:55

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Il s'adresse aux jeunes basques et à ceux qui en ont assez des divisions historiques. Aitzina, (en avant), est le nom choisi. Il a été officiellement lancé ce week-end à Bayonne.

En présence de Philippe Bidart, Xabi Larralde et plusieurs membres de Ernai, de nombreux jeunes ont présenté leur mouvement.

 

 Ce mouvement qui se veut de gauche et nationaliste va travailler sur la langue et la culture Basque, la territorialité, la résolution des conflits, les travailleurs en lutte et l’égalité des hommes et des femmes. Son objectif principal est de trouver une issue au conflit sur la territorialité basque.  

 

La réunion s’est terminée par un petit concert à Bayonne.

 

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 17:05

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                                                                                                   Ambroise KOM

 

 

UNIVERSITE GUYANE AUTONOMIE OU UNIVERSITE DE PLEIN EXERCICE

LE PROBLEME CRUCIAL RESTE LE MÊME A SAVOIR

QU’ELLE SERA TOUJOURS A LA SOLDE DU POUVOIR COLONIAL FRANÇAIS

ET DE SES INTERETS

Explications à travers un reportage sur l’Université des Montagnes au Cameroun

Université post-coloniale et une expérience d’université autrement. "Paris Françafrique",l’émission radio de Survie et des luttes contre la Françafrique.

 

Voyage dans l’université post-coloniale au Cameroun, néo-coloniale par essence, et expérience parallèle à l’Université des Montagnes. Reportage réalisé au Cameroun en décembre 2010. Avec Ambroise Kom, professeur et philosophe, sur l’université post-coloniale et le marché du livre scolaire dominé par les grands groupes français... Ambroise KOM

 

L’UNIVERSITE DES MONTAGNES

L’idée de la création de l’Université des Montagnes (UdM) est née d’une profonde réflexion sur l’état de l’enseignement supérieur au Cameroun, initiée depuis les années 1990 par des hommes et des femmes du monde universitaire, du monde des affaires et des différentes catégories professionnelles rassemblés au sein de l’Association pour l’Education et le Développement (AED).

Il est ressorti de cette réflexion que, malgré la création de nouvelles universités, l’Etat n’est plus en mesure de satisfaire tous les besoins de formation des jeunes Camerounais. Du coup, ces jeunes se jettent par milliers sur le chemin de l’exil en quête d’institutions universitaires d’accueil.

Il nous est également apparu important de promouvoir dans notre pays une formation universitaire mieux enracinée, non seulement dans nos réalités culturelles, socio-économiques et environnementales, mais encore dans la sous-région d’Afrique Centrale. Pour réaliser cet objectif, l’UdM entendait :

• Créer des filières absentes ou peu représentées dans le paysage universitaire camerounais et de la sous-région

• Offrir un cadre de formation et d’épanouissement suffisamment attrayant et convaincant pour limiter l’exode des jeunes vers l’étranger

• Favoriser une interaction véritable entre l’Université et les milieux professionnels

Après une décennie d’incubation et de maturation, l’UdM est devenue une réalité en octobre 2000 en accueillant ses premiers étudiants sur le site provisoire de Mfétum à Bangangté (Ouest-Cameroun).

Le site définitif de l’UdM (don du chef supérieur Bangangté) est situé à Banekane, à 12 km du campus de Mfetum. Le pavillon des Cliniques Universitaires des Montagnes (CUM) y a ouvert ses portes en 2010 et depuis la rentrée académique 2011-2012, d’autres bâtiments académiques accueillent des étudiants. L’AED continue de rechercher les financements nécessaires pour poursuivre les travaux d’infrastructure de façon à transférer progressivement toute la communauté UdM sur le site de Banekane.

L’UdM écrit les belles pages de la formation universitaire du Cameroun et de la sous-région. Elle restera dans l’histoire comme la première institution à avoir donné au Cameroun ses premiers pharmaciens formés sur le territoire national. En effet, la première promotion de pharmaciens est sur le marché du travail depuis 2008.

Après Kinshasa et Yaoundé, le site de l’UdM a accueilli du 24 octobre au 3 novembre 2011, le premier jury de thèse de doctorat de médecine (in situ); inaugurant la nouvelle tutelle académique de sa Faculté des Sciences de la Santé par l’Université Paul Sabatier de Toulouse (France).

L’UdM a également mis sur pied la première formation en génie-biomédical au Cameroun. La première promotion exerce sur le marché du travail depuis 2005

Les formations en chirurgie dentaire et médecine vétérinaire ont ouvert leurs portes en 2008, tandis que la filière sciences médico-sanitaire a vu le jour en 2009, inaugurant ainsi une première dans les annales de la formation en sciences de la santé au Cameroun. Les premiers chirurgiens dentaires « made in Cameroon » seront opérationnels en 2014, au même moment que les premiers médecins vétérinaires formés par l’UdM. Les premiers spécialistes de la filière sciences médico-sanitaire seront sur le marché de l’emploi dès juillet 2012.

Les filières informatiques, réseaux et télécommunications ont mis sur le marché du travail des professionnels qui sont à l’emploi du secteur public ou privé au Cameroun. Signalons que plusieurs autres anciens étudiants de l’UdM poursuivent leurs études dans diverses universités à travers le monde.

Depuis l’ouverture en 2000, l’UdM a rencontré une forte adhésion du public camerounais ainsi que d’un réseau international de sympathisants provenant surtout de la diaspora camerounaise autant en Europe qu’en Amérique du Nord et de leurs réseaux de relation. Des témoignages recueillis dans divers milieux confirment l’espoir que la communauté nationale place dans le projet de l’UdM au regard de l’orientation professionnalisante de ses filières de formation.

L’œuvre à accomplir est immense et les promoteurs de l’UdM sont conscients des difficultés et des enjeux. Mais leur engagement est sans concession et la collaboration de tous pour l’édification de ce projet sera toujours la bienvenue.

Le chemin à parcourir pour asseoir les acquis de l’UdM est encore long, très long d’ailleurs. Toujours est-il qu’en dix ans, on est passé de 43 étudiants en 2000-2001 à plus de 1500 en 2011-2012. L’UdM a déjà formé à ce jour 176 médecins, 18 pharmaciens, 57 licenciés en Informatique et Réseaux, 56 licenciés en Instrumentation et Maintenance Biomédicale et 34 licenciés en Réseaux et Télécommunications. Qui plus est, en 10 années d’existence, la population estudiantine de l’UdM provient non seulement des 10 régions du Cameroun, mais également d’au moins 10 pays d’Afrique.

http://www.udesmontagnes.org/fr/accueil.html

Promotrice : Association pour l’éducation et le Développement (AED)

Nom : Université des Montagnes

Sigle : UdM

Devise : Semper altissimo ascendere (Toujours Rechercher l’Excellence)

Année de lancement : 2000

Arrêté de création : 02/0126/MINESUP/DDES du 29 octobre 2002

Contact : info@udesmontagnes.org

 

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 10:16

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 14:09

 

 

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 21:51

 

 

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 12:56

C'est cyclique : le départ du 2e REP du Camp Raffalli à Calvi est, régulièrement, évoqué. Aujourd'hui  la rumeur d'un proche départ du 2e REP est galopante. En ville et sur les réseaux sociaux ça fait le buzz.

Ce dimanche,  la section Balagna de Ghjuventu Indipendentista est allé plus loin que la rumeur en demandant le départ de Calvi du 2e REP et de toutes forces militaires en Corse.

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Ils étaient un peu plus d'une dizaine de Ghjuventù Indispendentista Balagna à donner une conférence de presse devant la caserne Sampiero à la citadelle de Calvi.

Auparavant, au pied de la citadelle, tous les participants ont été contrôlés par les services de gendarmerie, ce qui n'a pas été du goût des participants et ils l'ont fait savoir.

Banderole déployée, table installée au cœur de la place d'Armes, le porte-parole du mouvement Jean-Charles Villanova, entouré des membres de Ghjuventù , a expliqué le sens de son intervention.

"La Ghjuventù Indipendentista a tenu à prendre la parole aujourd'hui devant les locaux de la Légion Etrangère pour dénoncer son implantation sur notre terre, et mettre le doigt sur toutes les conséquences négatives qu'elle entraîne.

Nous savons parfaitement que si l'Etat est tant attaché à sa souveraineté sur la Corse, c'est aussi en raison de la position stratégique qu'elle occupe en Méditerranée. Car avec la base aérienne de Solenzara, le 2e REP de Calvi, les bases militaires d'Aspretto et Borgu, et les dizaines de terrains accaparés pour les exercices armés, la Corse est l'une des régions les plus militarisées de France."

Pour Ghuventù Indipendentista" " Cette présence est négative a bien des égards. L'armée nous coûte cher. Les impôts que nous payons servent aussi à financer ces immenses camps, ces armements démesurés, le salaire des militaires et ces équipements de pointe qui ne sont d'aucune utilité à la Corse et aux Corses".

Dénoncés aussi "les privilèges honteux" dont bénéficient les militaires, "des infrastructures sportives inégalées et interdites d'accès à la population locale", des centaines de logements réservés "alors même que les corses n'arrivent pas à se loger chez eux", les prêts à taux 0, pensions, passe-droits, "autant d'avantages que le peuple corse, seul légitime occupant de cette terre, ne connaîtra jamais".

 

Après quoi ont été évoqués les "désagréments", selon Ghuventù Indipendentista", causés par cette "présence". Et de citer "incivilités, bagarres, intimidations". Rappelées aussi l'affaire de Bustanicu  d'il y a quelques années où deux "bergers corses étaient assassinés par un légionnaire". Celle qui s'est déroulée "à 10 km d'ici, où un officier s'est introduit de nuit chez une personne âgée pour l'agresser et la voler". Et les manœuvres d'il y a un an, à L'Ile-Rousse et dans les villages environnants. "Notre terre n'était alors qu'une scène où ces piètres acteurs jouaient leurs tristes rôles".

Ghuventù Indipendentista qui estime que, "hormis quelques commerces où ils ont leurs habitudes et les Grandes surfaces où ils sont contraints de se nourrir, les militaires n'apportent rien à la vie économique de l'île", ces mêmes militaires restent, socialement, "volontairement à la marge en communauté hermétique et restreinte, sans désir aucun de s'intégrer à notre culture qui importe bien peu pour eux".

" Mais au-delà de des problèmes concrets que nous vivons au quotidien, l'armée en Corse n'est pas non plus la bienvenue pour des raisons d'ordre géoplitique. Comment pouvons-nous décemment accepter que résident à deux pas de chez nous des forces armées impérialistes qui combattent les islamistes au Mali, les soutiennent et les arment en Syrie, pratiquent l'ingérence dans les Etats souverains, le tout pour de viles raisons financières déguisées en missions civilisatrices? Cette situation écoeurante est intolérable. La Corse n'a pas à être la base de lancement de l'armée française".

Et de conclure:

Enfin, en tant qu'indépendantistes, nous ne pouvons tolérer la présence militaire française en Corse pour une raison simple: nous la considérons comme une occupation coloniale ouverte et assumée.

Cette présence est illégitime et nous réclamons son départ, pour toutes les raisons que nous venons d'évoquer".

Qui est Ghuventù Indipendentista

 


 

 

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 12:24

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  Montage de photos d'archives de huit des neuf "chefs historiques" du FLN (Front de Libération nationale) initiateurs du déclenchement de l'insurrection en Algérie le 1er novembre 1954. AFP

 

C’était il y a 58 ans. Le 1er novembre 1954, une poignée d’activistes algériens déclenche ce qui va devenir la Guerre d’Algérie, l’un des conflits de décolonisation parmi les plus longs et les plus meurtrier du XXe siècle.

 

Un peu partout dans ce qui représentait alors trois départements français (contrairement à la Tunisie et au Maroc qui n’étaient pas la France mais des protectorats français), des bombes éclatent, des récoltes sont incendiées, des poteaux électriques et téléphoniques sont sciées et quelques commissariats sont attaqués ou font l’objet de rafales d’armes automatiques. Au total, ces premiers actes armés, une trentaine au total, font sept morts, dont l’instituteur Guy Monnerot tué dans les Aurès en même temps qu’un caïd local, c'est-à-dire un représentant de l’administration coloniale auprès des «musulmans» (lesquels ne jouissaient pas de la citoyenneté française).

 

Sept années et demi plus tard, le 5 juillet 1962, l’Algérie devient indépendante et «awel novambar», le premier novembre, sera dès lors un jour férié pour les Algériens.

 

Défilés militaires, programmes télévisés spéciaux (dont des «opérettes révolutionnaires» ainsi que quelques films de guerre rediffusés à l’envie), commémorations en tous genres sans oublier les réceptions officielles organisées à Alger mais aussi à l’étranger (par les ambassades) marquent une journée particulière dans la longue liste des dates emblématiques de ce que les Algériens appellent «la Révolution» ou «la Guerre d’indépendance» et que les Français désignent par «Guerre d’Algérie».

Les «neuf historiques»

 

Pourtant, nombreux sont les Algériens, jeunes ou plus âgés, qui savent peu de choses de ce que fut l’acte liminaire de la Thawra (Révolution). L’une des raisons est liée au fait que l’insurrection fut organisée par neuf hommes, «les neuf historiques» dont ceux qui survécurent au conflit furent tous après l’indépendance, à une exception près, des opposants au régime de Houari Boumediene (au pouvoir de1965 à 1978, date de sa mort) et même de Chadli Bendjedid (1979-1992). Difficile, en effet, de parler de l’action déterminante d’hommes dont le nom a longtemps été absent et interdit des manuels scolaires algériens…

 

 

Dans les faits, tout commence en mars 1954 quand Mohamed Boudiaf (dans l’opposition dès 1963, assassiné en 1992 à Alger) crée le Comité révolutionnaire d’union et d’action (CRUA) avec Hocine Aït Ahmed (actuel dirigeant du Front des forces socialistes, FFS), Ahmed Ben Bella (ancien président de l’Algérie entre 1963 et 1965, déposé par Boumediene, il sera longtemps interné avant de prendre le chemin de l’exil), Krim Belkacem (assassiné en 1970 à Francfort) , Mostefa Ben Boulaïd (mort au maquis en 1956), Larbi Ben M’Hidi (exécuté sans jugement par l’armée française en 1957), Rabah Bitat (plusieurs fois ministre sous Boumediene), Mourad Didouche (mort au maquis en 1955) et Mohamed Khider (assassiné en 1967 à Madrid). A l’époque, le mouvement nationaliste est divisé. Un violent conflit oppose le leader historique Messali Hadj au Comité central de son parti, le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Pour les «neufs», l’objectif est de forcer le destin en renvoyant dos-à-dos les partisans de Messali, accusé de culte de la personnalité, et les «centralistes» menés par Hocine Lahouel. D’abord prévu pour le 15 octobre, le déclenchement de l’insurrection n’a finalement lieu que le 1er novembre et, fête des morts chez les Européens oblige, prendra vite le nom de «Toussaint rouge».

 

Les moyens militaires dont disposent les insurgés sont alors faibles pour ne pas dire insignifiants. D’ailleurs, nombre d’entre eux sont très vite arrêtés et certains resteront en prison jusqu’à l’indépendance. Il n’empêche, un brasier était allumé qui devait, entre autre, conduire à la fin de la Quatrième république et au retour du Général De Gaulle au pouvoir en 1958. Le 1er novembre 1954 constitue ainsi l’acte de naissance du Front de libération national (FLN) qui va mener l’Algérie à l’indépendance. Et il faut relire son appel au peuple algérien diffusé quelques jours après le début de l’insurrection. Dans ce texte fondateur, «l’indépendance nationale» fait figure d’objectif de même que le «respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de races et de confessions» et la «réalisation de l’Unité nord-africaine dans le cadre naturel arabo-musulman».

Un aveuglement français

 

Côté français, ces événements passent presque inaperçus. Il faut dire qu’ils vont aussi à l’encontre d’une certitude partagée par de nombreux hommes politiques et journalistes. Dans un contexte international et régional d’ébullition anti-coloniale (Vietnam, Tunisie, Maroc,…), tous sont persuadés que «l’Algérie ne bougera pas» et que les massacres de Sétif et Guelma pendant le Printemps 1945 (plusieurs milliers de musulmans tués après avoir réclamé l’indépendance et s’être attaqués à des Européens) dissuaderont pour longtemps les «musulmans» d’avoir recours à la violence pour améliorer leur sort et encore moins pour réclamer l’indépendance.

 

Un homme, pourtant, a vu venir cette insurrection. Il s’agit de Jean Vaujour, directeur de la Sûreté en Algérie. En poste dès 1953, bien informé, recoupant les rapports de police faisant état d’un activisme suspect de la part de «séparatistes», anciens membres de l’Organisation secrète (OS, à ne surtout pas confondre avec l’OAS) – mise en place par les nationalistes algériens à la fin des années 1940, elle préparait la lutte armée avant d’être démantelée par la police française – il alerte en vain ses supérieurs à commencer par François Mitterrand, alors ministre de l’intérieur.

 

Ironie de l’histoire, Jean Vaujour racontera plus tard que ses services avaient même fabriqué et fourni des bombes bruyantes et inoffensives à des réseaux qu’ils avaient infiltrés! Il faudra attendre plusieurs mois avant que les autorités françaises prennent la mesure de la gravité de la situation en engagent des moyens considérables pour en finir avec «la rébellion».

Une histoire que le cinéma n’a toujours pas racontée

 

Comme nombre d’épisodes de la Guerre d’Algérie, le 1er novembre 1954, et avec lui la crise politique qui a mené à l’éclatement du MTLD et à la naissance du FLN reste encore à raconter au cinéma (mais aussi à travers la littérature). On imagine une fresque historique mettant en présence les «neuf historiques», leurs doutes, leurs rivalités déjà naissantes, l’aveuglement et la désinvolture des autorités gouvernementales à Paris cela sans oublier le rôle influent de Nasser ou les calculs politiciens de Charles de Gaulle.

 

Un point de départ pourrait être la fameuse photo de six d’entre eux (les six historiques) prise quelques temps avant le déclenchement de l’insurrection. Pourtant rien de tel n’existe encore. Rien à voir avec les centaines de films américains qui traitent de la guerre au Vietnam (et qui commencent à raconter – certes, à leur façon - celle d’Irak).

 

Côté français, la Guerre d’Algérie reste un thème à manier avec précaution. On imagine mal, y compris en 2011, c’est-à-dire cinquante ans après l’indépendance, des producteurs prendre le risque de mettre en scène des personnages historiques du FLN.

 

Et quand le 1er novembre est mentionné, c’est toujours de manière anecdotique, pour ne pas dire ridicule, comme en témoigne un passage du film «Le grand Charles» qui traite de l’itinéraire de Charles de Gaulle. La séquence consacrée au 1er novembre 1954 met ainsi en scène l’attaque du bus où se trouvaient le caïd et l’instituteur Monnerot.

 

Les maquisards (qui s’expriment en arabe marocain…) y ont des têtes de Talibans, notamment leur chef, barbu et coiffé d’un chèche noire, ce qui, outre le caractère anachronique du raccourci, en dit long sur la manière dont, en France, on représente souvent le FLN…

 

Côté algérien, et malgré une profusion de scénarios, c’est une question de manque de moyens mais aussi de circuits de distribution quasiment inexistants. Longtemps considéré comme une priorité – à condition de ne pas aborder les thèmes déplaisants au pouvoir en place -, le cinéma algérien est dans un état d’agonie prolongée.

 

Peu de producteurs, des salles en déshérence et une disparition progressive du savoir-faire, ce cinéma a un besoin urgent de projets pour raconter à son peuple une autre histoire que celle qui peut lui parvenir du nord de la Méditerranée. Dans quelques années, peut-être, sera annoncé un film ayant pour titre, «les neufs historiques»…

 

Akram Belkaïd

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 10:05

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Et ils se taisaient… (Propos sur les humiliations racistes à l’égard du Garde des Sceaux).


« Si un chaînon imperceptible lie l’homme aux animaux, le nègre forme l’un de ceux où furent placés Voltaire et Descartes, mais à coup sûr c’est le dernier » (Durefort de Ferrière 1839).


Le discours caricatural de la supériorité raciale refait surface (avait-il vraiment disparu ?) chez certains partisans de la droite extrême française. Qui ne voit, sauf l’aveugle qu’avec la montée de l’extrême droite, la parole raciste se libère et s’étale d’un bout à l’autre de la France.


On aurait dit qu’ils ont tout oublié et qu’ils se sont remis à vomir les thèses racistes du Sieur GOBINEAU. C’est le retour de la « bamboula »… du « ya bon banania », ou du sauvage nègre à qui il « serait impossible de transmettre la civilisation ».


On ne voit pas, même au plus haut niveau de l’Etat, que les insultes et autres crétineries portées à l’encontre du Garde des Sceaux, sont logiquement portées contre l’ensemble de gens de couleur noire de la République. S’ils insultent l’une des meilleurs d’entre nous que devons nous attendre, nous autres, sinon des insultes pires et des comportements outranciers. Personne ne se rend compte que ces choses-là, ces insultes-là, nous touchent nous font mal, et font grossir en nous la rage… car c’est une part de notre humanité qui est niée par les racistes. Ils devraient réfléchir à la pensée magnifique de M. Claude Lévi-Stauss, en l’occurrence : « Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie ».


C’est donc un jeu dangereux qui se joue en France. On a tort de ne pas prêter attention à tout cela. Il y a un climat malsain et nauséabond, il serait temps d’y mettre fin, à défaut chacun risque d’y perdre son âme.


Récemment, face au comportement raciste d’une tête de liste du Front national, le premier ministre a déclaré, qu’il « soutenait la Garde des Sceaux ». Nous ne comprenons pas à quoi sert ce soutien, là où il faut une riposte forte, un discours républicain et surtout une attitude claire et nette antiraciste… On a l’impression que la République se tait (ou parle à demi-mot), pire que les progressistes se taisent... En se taisant, ils acceptent, or la civilisation doit intervenir là où il y a l’obscurité.


On nous dit, avec Mme Marine LE PEN, voilà le nouveau Front national, nettoyé des « abominations ». Ah bon ! Mais lorsque le numéro deux du front national, un certain PHILIPON, dit que le choix de l’élu raciste (auteur du photomontage représentant Mme TAUBIRA en « bébé singe »), n’était qu’une « erreur de casting », cela me fait curieusement penser au « détail  de l’histoire» de M. Jean Marie LE PEN, sur les chambres à gaz… A vrai dire, ils ont beau changer d’habits, se montrer plus habiles (ou light) dans leurs discours, ils ne changeront pas, ils ne changeront jamais leurs mécanismes qui extirpent, quelquefois subrepticement,  en l’homme, ce qu’il y a de plus mauvais, en l’occurrence la haine de l’autre. Malheureusement les naïfs les croient sincères.


D’un côté, il y a la lumière de l’autre, les ténèbres, chacun doit choisir son camp en ces temps difficiles.


Alex LEBLANC (Chargé de cours à l’Institut d’Etudes Supérieures de la Guyane).

 

 


 

 

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 15:49

 

 

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 12:28

sarkobretagne

UMPS, FN, FDG : tous jacobins plus extrémistes les uns que les autres. Peu importe QUEL GOUVERNEMENT a mis en place telle ou telle taxe injuste (ou illégale, concernant la Bretagne – voir illégalité du traité de 1532 et/ou sa violation depuis 1789), le résultat est le même : la « M.A.P. BREIZH » (Mise Au Pas de la Bretagne) par le fait économique. Orchestrée par les syndicats à la solde du PS, le Medef, des raisons ici et là… le bénéfice pour la Bretagne de tous ces heurts et cette dégringolade économique voulue par Paris (La Bretagne reste en excédent commercial et n’a que 8 % de chômage… contre la France à 11 % de chômage et  demeure en totale faillite depuis 30 ans…) sera le bénéfice de « copains » ou « jacopains » ; tout ce beau monde voulant faire main basse sur nos boites (rappelez la Brittany… Le FP, AnAmzer, avaient révélé la supercherie).

Parlons des PATRONS : 99 % des patrons en Bretagne sont des chefs d’entreprises type PME/PMI… loin des requins assoiffés de sang et d’or !! La chute des divers montages financiers instaurés autour de certaines boites agro-alimentaires n’est pas complètement de leur fait, bien que de la responsabilité pleine et entière de certains… nombreux se sont aussi fait avoir par les crédits, certaines directives descendu du Saint-Etat français ; certains réseaux, attendant dans l’ombre patiemment que tout cela se casse la figure ! Soyez lucides et moins idéologues !

L’ECOTAXE, « parlons-en au passage », « indignons-nous », « réclamons », « négocions »… elle est illégale en Bretagne, point barre ! Les paysans, transporteurs et professionnels divers l’ont bien compris. L’indépendance vient à l’esprit de tous, en Bretagne.

Illégale (voir le groupe breton anti-écotaxe sur Facebook) et concerne tout le monde : « l’agro » certes, mais également les forains, les transports de chevaux, les artisans avec véhicules de plus de 3,5T, le court, moyen et long courrier etc. Un assassinat économique à l’horizon, pour demain matin.

Seuls les fonctionnaires et les citernes de lait seront exemptés de l’impôt routier…

Pas fous, la jacobinie sous couvert d’écologisme ne voulait pas revoir Quimper se soulever… cette fois-ci ils ont négligé le PEUPLE BRETON TOUT ENTIER qui aujourd’hui et après une provocation de plus, REJETTE LA FRANCE pour ce qu’elle est et a toujours été en Bretagne : un Etat colonial.

Les Bretons doivent cesser de donner leurs deniers à un Etat illégitime en Bretagne, anti-démocrate, colonial, menaçant et avide. La France comme elle a toujours tremblé face aux Bretons : on largue les amarres, on prend l’indépendance, point barre !

La devise bretonne « Kentoc’h mervel eget bez saotret » soit « Plutôt mourir que d’être souillé », reprend une certaine aura. 

 http://www.anamzer.com

 

 

 

 

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